Crédit conso 2.0 : Prêt d’Union lève 3,3 millions d’euros

Entreprise

La plate-forme Web de crédit entre particuliers Prêt d’Union a finalisé une nouvelle levée de fonds de 3,3 millions d’euros et table déjà sur un joli succès après quelques mois d’existence.

La plate-forme de crédit entre particuliers Prêt d’Union vient de boucler une deuxième levée de fonds de 3,3 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques, Le Crédit Mutuel Arkea et Kima Ventures, le fonds d’investissements de Xavier Niel et Jérémie Berrebi, à hauteur de 1,1 million d’euros.

A cette occasion, le mutualiste AG2R La Mondiale et Weber Investissements, la holding de Didier Le Ménestrel et de Christian Gueugnier, co-fondateurs de la société de gestion Financière de l’Echiquier, font leur entrée au capital de la start-up.

Fondé par Charles Egly et Geoffroy Guigo en 2009, Prêt d’Union, lancé sur Internet en novembre 2011, présente une alternative intéressante aux prêts à la consommation proposés par les banques.

Il s’est ainsi spécialisé dans le prêt entre particuliers, et met en relation prêteurs et investisseurs sur la base d’un crédit à taux faible.

Les prêts accordés  (minimum de 3 000 euros, maximum de 20 000 euros) peuvent servir à financer divers projets dans des domaines comme l’automobile, la consommation, le mariage et autres événements, les travaux d’amélioration de l’habitat, un besoin de trésorerie ou des voyages et autres vacances.

Aujourd’hui, Prêt d’Union accorde 1 million d’euros de crédits par mois, soit environ 250 prêts.

Il y a à peine 6 mois, en janvier dernier, ce montant s’élevait à 200 000 euros de crédits. Les prévisions sont de l’ordre de 4 à 5 millions d’euros mensuels d’ici la fin de l’année.

Toutefois, Prêt d’Union reste très attentif quant à la sélection des dossiers des emprunteurs : seulement 1% des demandes de prêts est accordé, rapportent Les Echos, et 4% des dossiers complets reçus.

Un moyen pour la plate-forme de s’assurer de la capacité de remboursements des emprunteurs et d’assurer un taux de défaillance nul.

Du côté des investisseurs, la barre des 200 prêteurs a récemment été dépassée, « essentiellement des actifs en Bourse qui ont exercé une profession dans la banque ou la finance et viennent chercher du rendement », soulignent Les Echos.

 

 

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