De bons résultats de fin d’année pour Siebel

Cloud

Le spécialiste de la gestion de la relation client Siebel termine l’année 2003 mieux qu’il ne l’a commencée, annonçant des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Il est cependant encore trop tôt pour savoir si l’éditeur est sorti du tunnel.

Siebel a terminé l’année 2003 sur une note optimiste en annonçant que ses bénéfices seront supérieurs aux attentes des analystes financiers au quatrième trimestre, et ce grâce à une vaste restructuration menée durant les trois premiers trimestres et, parallèlement, à une reprise des ventes de licences. L’éditeur spécialiste de la gestion de la relation client (GRC) annonce ainsi pour le quatrième trimestre un bénéfice par action de 0,08 dollar sur un chiffre d’affaires de 365 millions de dollars. Des chiffres supérieurs à la fourchette haute de sa dernière prévision, datant d’octobre, qui tablait sur un bénéfice par action compris entre 0,05 et 0,06 dollar et un chiffre d’affaires compris entre 335 et 355 millions de dollars. La restructuration porte donc ses fruits. Elle a entraîné la suppression de 490 postes ainsi qu’une refonte des services commerciaux et marketing.

Les ventes de licences à la hausse

Mais la meilleure nouvelle est peut-être que les ventes de licences, qui sont l’indicateur le plus pertinent pour évaluer la santé d’un éditeur, s’élèvent à 150 millions de dollars, alors que Siebel tablait en octobre sur des ventes comprises entre 120 et 140 millions de dollars. Elles sont en progression de 35 % par rapport au troisième trimestre. Il reste cependant à Siebel à confirmer ces résultats en 2004. Un de ses défis sera de s’imposer sur le marché en forte croissance de la location d’applications. Le principe locatif semble en effet bien convenir à la GRC, comme en témoignent les succès enregistrés par des start-up telles que Salesforce.com, auprès des PME-PMI notamment, conduisant Siebel a réinvestir ce marché après l’avoir abandonné en 2001 après une première incursion deux ans auparavant qui s’était soldée par un échec. Pour y parvenir, Siebel a racheté en octobre une start-up, Upshot, spécialiste de ce domaine (voir édition du 16 octobre 2003).