De l’efficacité des logiciels antispam

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Selon une étude d’IDC, les entreprises qui utilisent des logiciels antispam parviennent à réduire de 19 % la perte de productivité générée par les pourriels.

Les logiciels antispam permettent aux entreprises de réduire d’environ 19 % les coûts générés par les courriers indésirables. C’est ce qui ressort d’une étude d’IDC, intitulée « Le vrai coût du spam et la valeur des solutions anti-spam ». Cette étude tend donc à établir que les logiciels antispam présentent un réel intérêt économique, dégageant un retour sur investissement rapide. Pour aboutir à ces conclusions, IDC a réalisé une enquête auprès de 1 000 responsables informatiques d’entreprises nord-américaines auxquelles il a été demandé d’évaluer le nombre moyen de messages électroniques indésirables reçus chaque jour, ainsi que le temps nécessaire à l’utilisateur final et au service informatique pour les traiter. Ces données permettent de calculer la perte de productivité moyenne, et donc d’en déduire le coût du spam. Les structures qui ont 5 000 utilisateurs d’e-mail mais pas de stratégie antispam perdent en moyenne chaque jour 10 minutes par utilisateur final et, pour chaque membre de l’équipe informatique, 43 minutes. Ce qui représente une perte de productivité annuelle évaluée à 4,2 millions de dollars. A contrario, pour une entreprise ayant également 5 000 utilisateurs d’e-mail mais qui s’est dotée de moyens antispams, le temps perdu chaque jour par l’utilisateur final n’est plus que de 5 minutes et de 19 minutes pour les informaticiens. Résultat : le coût du spam baisse de 796 000 dollars.

Des chiffres à relativiser

D’autre part, IDC évalue à 32 % la proportion de spam parmi les messages électroniques reçus par les entreprises. Une estimation qui se situe bien en deçà des chiffres qui circulent sur ce sujet et qui donnent plutôt une proportion de 80 % si on se limite aux seules entreprises. IDC explique ce décalage par le fait qu’il prend en compte tout type de message électronique, y compris ceux qui sont internes à l’entreprise. Une adresse e-mail affichée sur un site Web, par exemple, a en effet plus de risques d’être spammée que si elle bénéficie d’un certain degré de confidentialité. En résumé, IDC conseille aux entreprises d’utiliser les logiciels antispam, de mener dans ce domaine une veille permanente afin de repérer les meilleurs produits et de ne pas hésiter à changer de fournisseur si nécessaire.