Dell France présente sa stratégie BtoB : « l’ère Post-PC peut attendre »

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Dell Windows 8

En collaboration avec Intel, Dell enrichit sa gamme BtoB au diapason de Windows 8. Au menu, un tout-en-un, un ultrabook et une tablette. Tour d’horizon d’une stratégie à 360 degrés (galerie photos).

Une tablette et un ultrabook dans la gamme Latitude, un tout-en-un série OptiplexDell dynamise son offre BtoB, mise au parfum de Windows 8 et d’une étroite collaboration avec Intel.

Si les deux tiers des activités du groupe high-tech américain ont encore trait au poste de travail dans toute sa matérialité, le constructeur par essence s’investit pourtant depuis belle lurette dans le rôle d’un éditeur de solutions logicielles.

Un tel dilemme s’impose plus encore à mesure que la virtualisation des parcs informatiques se fait une réalité tangible.

A la lumière de cet électrochoc, Thierry Petit, Directeur général de Dell France, relativise à l’appui d’une étude signée IDC : il se vendra encore 450 millions de PC en 2016.

Dans cet esprit, la continuité est de mise, mais non sans une évolution que stimule l’émergence de la mobilité.

« Il n’est pas question de parler d’un ère post-PC [mot d’ordre chez Apple, ndlr] », confie Thierry Petit.

Et d’étayer son propos : « Les smartphones et les tablettes complètent le PC, mais ne s’y substituent pas« .

Pour autant, sur un segment BtoB porteur de 85% de son chiffre d’affaires 2011 (la proportion est comparable en France), Dell doit s’adapter à la mouvance actuelle et opérer, comme se l’est figuré l’esprit commun, un recentrage sur l’utilisateur.

Plus que d’imposer à tout un chacun une conception fermée de la technologie, il s’agit de composer avec l’influence décisionnelle du salarié dans le choix de l’outil informatique.

Une finalité : concilier les intérêts divergents des utilisateurs finaux et des administrateurs réseau tout en assurant une interopérabilité entre les appareils professionnels et personnels, issus du BYOD (Bring Your Own Device, usage de terminaux personnels à des fins professionnelles).

« Un utilisateur en entreprise est aussi un consommateur. Les VIP ont ouvert le bal du BYOD et ce sont désormais les cadres qui mènent la danse« , affirme Antoine Ferraz.

Chef produits pour le compte de Dell France, l’intéressé poursuit sa démonstration et recentre son propos sur l’aspect esthétique des produits, « un élément qui a son importance« .

« Les retours de nos clients sont [unanimes] : ils veulent des appareils qui soient beaux. Nous avons par conséquent porté nos efforts sur la finition et la qualité des matériaux. »

Plus globalement, le credo de Dell est éloquent : ergonomie, interaction, partage, sécurité, productivité, TCO.

Pour concrétiser ces aspirations, la Latitude 10, cette tablette qui devait à l’origine s’appeler Latitude ST2 (témoin l’estampille du modèle présenté à la presse), succèdera à la Latitude ST, première du nom.

Elle sera, de l’avis de Thierry Petit, « la première à répondre à la fois aux demandes des salariés et aux exigences des IT managers. »

Convient-il alors d’entrevoir en cette Latitude 10 la solution de l’équation complexe entre le degré de liberté accordé à l’utilisateur et les craintes sécuritaires qui animent les directeurs techniques ?

C’est ce que laisse entendre Fabien Esduroubail, Directeur du marché Entreprises pour Intel.

Il évoque un travail méticuleux en collaboration avec Dell pour intégrer, dans le processeur Atom Clover Trail qui équipe la Latitude 10, des fonctionnalités adéquates de protection.

Passé l’Anti-Theft, utilisé pour désactiver un appareil en cas de perte ou de vol, Identity Protection, jusqu’alors réservé aux CPU Core, fait une apparition remarquée dans son office de sécurisation de l’identité sur Internet.

Intel y ajoute la technologie vPro (« manageabilité » à distance) ; Dell propose, en option, le DDPE, une solution de cryptage partiel des données, au vol.

(Lire la fin de l’article page 2 + galerie photos)

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