Des mobiles capables de détecter la menace nucléaire

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Les téléphones mobiles pourraient être utilisés pour traquer les radiations nucléaires.

En partenariat avec l’Etat de l’Indiana, des chercheurs américains de l’université de Purdue sont en train de développer une technologie capable de détecter les radiations à partir des téléphones mobiles. Ils espèrent que leur système pourra contribuer à prévenir des attaques terroristes à la bombe « sale ». Leur objectif : couvrir le pays de millions de téléphones mobiles dotés de capteurs de radiation et capables de détecter même les résidus les plus légers de matériaux radioactifs.

Le professeur de physique Ephraim Fischbach a indiqué qu’un tel réseau de téléphones pourrait être utilisé pour la détection. Il collabore avec le professeur Fischbach, qui travaille lui-même avec Jere Jenkins, en charge des laboratoires d’étude des radiations au sein de la branche d’ingénierie nucléaire. Selon Ephraim Fischbach, « La puissance du système repose sur le caractère d’ubiquité des téléphones mobiles et autres terminaux électroniques portables ». « Le système doit être petit, bon marché et éventuellement intégrer aux portables, PDA et téléphones mobiles ».

Un logiciel a été développé par Andrew Longman, un consultant qui a travaillé avec des chercheurs de Purdue pour intégrer l’applicatif aux capteurs de radiation intégrés aux téléphones mobiles. L’opérateur AT&T s’est chargé de la transmission de données.

« Les cibles potentielles d’une attaque terroriste sont les grandes villes avec des populations denses. Un système comme celui-ci devrait rendre très difficile pour quelqu’un d’introduire incognito une bombe radiologique dans une telle zone », précise Andrew Longman. « Plus les gens se promènent avec des téléphones mobiles et des PDA et plus il sera facile de détecter et d’attraper un terroriste. Nous voulons sensibiliser le public sur cette question ».

Le système a été testé en novembre. Il s’est avéré capable de détecter une faible source de radiation à une distance de 15 pieds des capteurs (4,5 mètres).

Adaptation de l’article Mobile network to nab nuclear terrorists de Vnunet.com en date du 24 janvier 2008.