DIYA ONE : une dimension robotique dans les services aux bâtiments

Big dataData-stockage
diya-one-robot-gdf-suez

Cofely Services (groupe GDF Suez) va s’appuyer sur le robot français DIYA ONE pour développer des solutions innovantes dédiées au pilotage des bâtiments.

On ne peut encore guère le croiser qu’à Paris, au musée du Quai Branly. Du haut de ses 1,20 m, DIYA ONE est en phase de rodage avant un envol prévu pour l’automne… si Cofely Services s’en tient à sa feuille de route.

La filiale de GDF Suez, spécialisée dans les services en efficacité énergétique et environnementale, a acquis une demi-douzaine d’exemplaires de ce robot sur lequel elle compte s’appuyer pour développer des solutions innovantes dédiées au pilotage des bâtiments.

Conçu prioritairement pour purifier l’air en intérieur, DIYA ONE peut effectuer d’autres tâches en fonction des capteurs dont il est doté : relevé des consommations d’énergie, détection des lumières laissées allumées, mesure de la température pour ajuster le thermostat…

Il s’agit d’un robot « 100 % français », conçu et fabriqué à Cergy (Val-d’Oise) dans les locaux de Partnering Robotics. Cette société fondée en 2007 par Ramesh Caussy – originaire de l’Ile Maurice et titulaire d’un doctorat de l’École polytechnique – compte une dizaine d’employés qui ont occupé des postes à responsabilité dans des firmes comme Intel, Canon et Alcatel.

Figurant sur la liste des 3000 entreprises choisies par Bpifrance pour représenter les secteurs en croissance, Partnering Robotics collabore avec le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) pour valider ses solutions d’analyse et d’épuration de l’air. Ses travaux menés en parallèle avec le M2H Laboratory portent sur l’intégration du robot au sein des environnements sociaux et sur l’étude d’interfaces homme-machine favorisant cette intégration.

Capable d’interagir avec son entourage, DIYA ONE est surtout doté d’un intelligence artificielle qui lui permet de s’adapter aux environnements dans lesquels il évolue… et d’y collecter un maximum de données, du taux d’humidité à l’intensité lumineuse en passant par le niveau sonore et la présence humaine.

Moyennant un investissement initial de 200 000 à 300 000 euros selon l’AFP, Cofely Services compte intégrer DIYA ONE dans son offre de services aux musées, aux espaces recevant du public et aux bâtiments tertiaires de bureaux. Le partenariat de compétences démarre par une phase d’expérimentation de 6 mois dont les résultats seront présentés au mois de juillet, dans le cadre du salon Innorobo.

Ramesh Caussy a fait part de sa vision au Figaro : les robots deviendront plus rapidement communs dans des bâtiments publics ou collectifs qu’à domicile. Plus encore si l’on considère que « les salariés passent [jusqu’à] 90 % de leur temps dans des lieux fermés ou quasi-clos [sic] où la qualité de l’air est dégradée, voire polluée« .

Crédit photo : Partnering Robotics – via Google+


Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur