DRM sur mobile : cinq acteurs en lutter contre le piratage des contenus

Mobilité

Sous l’égide de MPEG LA et de l’Open Mobile Alliance, ContentGuard, Intertrust, Matsushita Electric, Philips et Sony vont adopter une norme unique pour protéger les contenus diffusés sur les appareils multimédias numériques.

L’une des principales angoisses des acteurs high-tech qui s’investissent dans la gestion des droits numériques (DRM) concerne le piratage de contenus via les mobiles (musique, vidéo, etc.).

Cinq acteurs industriels ont adopté une position commune pour se prémunir de ces risques. ContentGuard et Intertrust représentent les prestataires DRM tandis que Matsushita Electric, Philips et Sony ont investi l’électronique grand public.

Ces groupes high-tech ont rassemblé leurs brevets respectifs autour d’une norme commune (OMA DRM 1.0 et 2.0 en l’occurrence) établie par l’Open Mobile Alliance (OMA). Cette plate-forme de discussion entre groupes industriels mondiaux impliqués dans la téléphonie mobile (opérateurs, équipementiers, prestataires spécialisés…) permet d’ériger des règles technologiques pour développer de nouveaux services interopérables de contenus sur mobiles.

C’est à ce stade qu’intervient MPEG LA, une société américaine spécialisée dans l’attribution de licences de brevets pour des normes technologiques centralisées. Comme son nom institutionnel l’indique, elle centralise en particulier l’attribution des licences de droits brevets liés au MPEG*. MPEG LA va prendre en charge la commercialisation des licences de brevets liées à la norme OMA DRM 1.0.

Mise en place d’un système de facturation

Par ce biais, les fabricants d’appareils numériques mobiles (téléphones mobiles, consoles portables de jeux, baladeurs…) qui adopteront cette norme dans leurs produits devraient être en mesure de garder le contrôle des contenus distribués aux consommateurs.

Pour l’intégration de cette norme dans les appareils, MPEG LA demande une rétribution d’un dollar par terminal équipé. Pour les exploitants de contenus numériques souhaitant y avoir recours, il faudra compter sur une commission de 1% sur le montant facturé à l’utilisateur final.

*Moving Picture Experts Group, une série de normes pour la compression, la décompression, le traitement et la codification de séquences audio et vidéo.


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