e-commerce : l’Europe devant les Etats-Unis d’ici Noël

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Alors que les Etats-Unis font face à un ralentissement de leur commerce en ligne, l’Europe connaît quant à elle des taux de croissance importants. Selon GartnerG2, le marché européen de l’e-commerce pourrait bientôt être plus important que celui des Etats-Unis.

En matière de commerce électronique, le fameux retard européen face aux Etats-Unis ne sera bientôt qu’un vague souvenir. Selon la dernière étude du GartnerG2, les Européens sont en effet sur le point de passer devant les Américains pour ce qui concerne les achats en ligne. Le cabinet d’étude prévoit qu’au quatrième trimestre – période de l’année où les sites en ligne réalisent jusqu’à la moitié de leur chiffre d’affaires annuel – les Européens devraient acquérir pour environ 16 milliards d’euros de biens via Internet, tandis que les Américains ne dépenseront que 15,8 milliards d’euros. Les Etats-Unis n’afficheront qu’une croissance de 32,1 % par rapport à l’année dernière, alors que l’Europe devrait connaître une progression de 75 %, et le Japon de 37,7 %.

Bien sûr, le marché américain – plus mature – a plus de difficultés à maintenir un taux de croissance élevé. GartnerG2 prédit toutefois que l’Europe et certaines régions d’Asie tireront la croissance dans les années à venir. Jusqu’à présent, c’était l’internaute américain qui menait la danse, faisant au passage le succès de distributeurs en ligne comme Amazon ou eBay.

Première baisse de l’histoire de l’e-commerce américain

Forrester Research confirme ce retrait des Américains sur le marché en ligne. Selon le cabinet d’étude, les ventes sur Internet ont baissé au troisième trimestre pour la première fois dans l’histoire du commerce en ligne américain. Les ventes en ligne ont représenté 17,3 milliards d’euros, contre 20,35 milliards d’euros au premier comme au deuxième trimestre. Et la situation devrait perdurer puisque Forrester Research estime que les internautes américains dépenseront en moyenne 440 euros à l’occasion des fêtes de fin d’année, contre 471 euros un an plus tôt. « Ce recul montre que le secteur est mature et n’est plus épargné par une consommation globalement en baisse », précise le cabinet de consultants.