e-Commerce : d’abord une affaire de TPE-PME en France

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La Fevad a présenté un bilan 2011 satisfaisant du commerce électronique 2011. Le chiffre d’affaires global du secteur s’élève à 37,7 milliards d’euros (+22%).

La FEVAD vient de publier son « Bilan E-Commerce 2011 ».

En 2011, le secteur du commerce électronique a généré un chiffre d’affaires de 37,7 milliards d’euros (soit une hausse de 22,2% par rapport à l’an précédent).

Ce sont 30,7 millions de Français qui ont acheté en ligne (+3 millions en un an) et ils ont chacun dépensé en moyenne 1250 euros.

Un montant dépensé en 14 fois sur l’année, établissant le panier moyen à 90 euros.

Marc Lolivier, Directeur général de la FEVAD, a expliqué lors de la conférence de presse que « dans un contexte global très dégradé, les sites marchands ont maintenu leur croissance, malgré un fléchissement au deuxième trimestre. »

Le nombre de sites actifs a également augmenté de 23%, pour atteindre 100 400 sites en fin d’année, dont 18 000 nouveaux.

Sur le total des sites de commerce électronique, 29% sont des « micro-sites » qui traitent moins de 10 transactions par mois.

44% profitent de 10 à 100 transactions par mois, et 27% ont donc plus de 100 transactions par mois.

« 100 sites réalisent plus de 100 millions d’euros de chiffres d’affaires« , évalue Marc Lolivier.

Le e-commerce reste donc en grande partie une affaire de TPE et PME.

Deux autres études, réalisées en collaboration avec l’institut d’audience Mediamétrie et la plate-forme de commerce électronique Oxatis (création de boutiques en ligne), permettent d’affiner le profil de ces entrepreneurs.

Ou plutôt ce qu’ils ne sont plus : des jeunes « geek » d’antan. Leur profil s’aligne désormais sur celui de la population d’entrepreneurs traditionnels.

Pour commencer, ils sont plus âgés, les 25-34 ans ne représentent plus que 19% du total, contre 25% en 2010.

Ils font aussi plus d’études, avec la proportion de titulaires d’une licence ou plus s’établissant à 45%, contre 39% encore en 2010.

Mais les portes restent ouvertes à tous : un tiers des entrepreneurs du Web disposent du niveau Bac ou moins.

Autre tendance : les propriétaires de magasins physiques, la vieille garde des entrepreneurs pourrait-on dire, créent leurs sites Web.

« Aujourd’hui quand les commerçants créent un site de e-commerce, c’est très clairement pour augmenter leur chiffre d’affaires », explique Marc Schillaci,  le fondateur de Oxatis.

« C’est un nouveau canal de distribution, et plus du tout une simple vitrine. »

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