e-Justice : le dossier électronique serait enterré en Belgique

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Selon nos confrères de Datanews, le ministère belge de la Justice a rompu le
contrat signé avec l’intégrateur Unisys pour réaliser le projet Phenix.

Selon nos confrères de DataNews, la ministre belge de la Justice Laurette Onkelinx a annoncé la rupture unilatérale du contrat signé avec le groupe intégrateur Unisys dans le cadre du projet Phenix. Il s’agit d’un vaste projet de modernisation de son ministère destiné à tirer parti du potentiel des technologies de l’information et des communications et de remplacer le système informatique interne jugé hétéroclite et obsolète.

Le projet tourne autour du principe d’un « dossier électronique » créé pour chaque affaire dès le début d’une procédure judiciaire et enrichi par les différents acteurs de l’appareil judiciaire. L’objectif était de généraliser le système du circuit judiciaire à l’horizon 2008.

Dans un communiqué, le cabinet de Laurette Onkelinx explique que « la rupture de contrat était devenue inévitable, vu les retards accumulés par la firme et le manque manifeste de qualité des prestations fournies. » La firme américaine avait été retenue comme principal prestataire intégrateur fin 2001, sous la tutelle du ministre de la Justice de l’époque Marc Verwilghen.

En guise de réaction, Unisys se dit « choquée » de cette décision. Le groupe mondial de services informatiques (intégration de systèmes, externalisation, services d’infrastructure, serveurs et technologies, conseil), dont le siège social est situé en Pennsylvanie, refuse que le ministère de la Justice fasse porter toute la responsabilité de l’échec du projet sur son dos.

A lire aussi pour plus de précisions sur datanews.be :
Phenix est mort, Unisys et la Justice gravement blessées (article en date du 8 mars 2007)