E-learning : les entreprises friandes de solutions « blended-learning »

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Les grands comptes et les PME ne cachent plus leur attrait pour l’e-learning, avec un intérêt particulier pour une solution mixte mi-physique mi-virtuel.

A l’occasion de la conférence de presse organisée pour la présentation du prochain iLearning Forum 2009, qui se tiendra en janvier prochain à Paris avec pour thème « Apprentissage intégrer : convier les technologies au service de l’apprentissage individuel et organisationnel », Philippe Gil, co-directeur de Demos eLearning, a fait le point sur le marché du e-learning aujourd’hui

Demos est aujourd’hui numéro deux de la formation professionnelle en entreprise, avec une présence dans 15 pays et un catalogue riche de près de 1700 stages. L’e-learning, c’est-à-dire la mise en place de processus d’apprentissage à distance via des ressources multimédia, représente plus de 10% du chiffre d’affaires global de cette société française.

Les entreprises ne s’y trompent plus : l’e-learning est désormais incontournable pour faire face aux besoins en formation. « Les entreprises ont bien compris que cette méthode de formation n’est pas un effet de mode », souligne Philippe Gil.

Et ce phénomène touche tous les types d’entreprises : quelques modules étaient disponibles dans les grands groupes pendant les années 2000-2005, mais aujourd’hui, même les PME se montrent intéressées par l’e-learning, car « elles souhaitent surtout bénéficier de solutions souples et moins coûteuses ».

Combiner la formation présentielle avec des ressources multimédias

Les entreprises s’appuient pour le moment sur une branche particulière de l’e-learning : le « blended-learning », « un mode d’apprentissage mixte, combinant la formation en salle de type présentiel et la mise à disposition pour l’apprenant d’une plate-forme d’e-learning », précise Philippe Gil.

Le candidat à la formation trouve ainsi d’un côté, en salle avec un formateur, des études de cas, et la mise en place d’ateliers, et de l’autre, sur sa plate-forme multimédia, des ressources pédagogiques (cours, exercices, évaluations, fiches-outils), des forums de discussions et une assistance de tutorat en cas de besoin.

Et face à l’avènement de la mobilité, les contenus dédiés à l’e-learning  ne doivent plus se cantonner à l’ordinateur. « Il devra se faire, au cours de ses prochaines années, un travail nécessaire sur l’ingénierie des contenus pédagogiques et sur leur stratégie de diffusion ».

Au-delà d’une diffusion via une plate-forme intégrée, des CD-Rom et même des livres, les contenus devront pouvoir s’implanter sur tous les terminaux mobiles : téléphones portables, smartphones ou baladeurs numériques.