EEMI : les métiers du Web prennent possession de la Bourse

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Sous la houlette du trio Niel-Simoncini-Granjon, l’Ecole européenne des métiers de l’Internet démarre ses activités au Palais Brongniart à Paris. Entretien avec la directrice générale.

C’est la concrétisation d’un projet qui avait commencé à prendre forme il y a un an et demi.

L’EEMI vient d’ouvrir ses portes au Palais Brongniart (ex-Bourse de Paris).

Trois net-entrepreneurs – Xavier Niel (Iliad-Free), Jacques-Antoine Granjon (Vente-privée.com) et Marc Simoncini (Meetic) – se sont associés pour monter l’Ecole européenne des métiers de l’Internet.

Ils ont accueilli les étudiants lundi matin.

Pour la première rentrée, le nouvel établissement d’enseignement supérieur accueille 142 élèves.

« C’est un peu plus par rapport à notre objectif initial. Disons une demi-promotion par rapport à la vitesse de croisière que nous souhaitons atteindre », commente Stéphanie de Kerdrel, Directrice générale de l’EEMI, contactée par téléphone mardi après-midi.

L’extension au niveau national (on évoque souvent Marseille) voire européenne viendra dans un deuxième temps si la première année se révèle fructueuse.

Les profils des premiers candidats sont assez hétéroclytes (création, mathématique, communication…) : « Beaucoup d’étudiants viennent de province (…)Dans une grande proportion, ils disposent d’un niveau bac+1 ou +2 », explique la directrice.

Ils ont passé des tests écrits et un entretien (« plusieurs centaines de dossiers » initialement reçus) avant l’admission.

Comment se passe le cursus sur trois ans centré sur les « métiers du Web » ?

La première année d’enseignement traite les sujets Internet de manière transversale : marketing, droit Internet, economie, Web design, informatique, écriture Web…

Un fourre-tout Online qui n’est pas sans rappeler les premières formations de webmastering dans la seconde partie des années 90.

L’EEMI a programmé 35 heures de cours par semaine avec un stage pour découvrir la vie en entreprise.

C’est en abordant la deuxième année que l’on opte pour une spécialisation avec une immersion plus longue en milieu professionnel.

Au bout de la troisième année, on décroche un diplôme qui permet aux entreprises de disposer de nouvelles recrues fraîches et « opérationnelles », assure Stéphanie de Kerdrel.

(Lire la fin de l’article page 2)

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