Election UMP : le vote en ligne est perturbé, la joute se déplace sur Twitter

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Ce week-end, les militants UMP votent via Internet pour élire leur président. Mais le parti a constaté une « attaque extérieure » qui ralentit la procédure. Ambiance garantie sur Twitter.

La première soirée d’élection à l’UMP pour élire le président du parti est animée en raison des déboires rencontrés avec le système de vote en ligne.

Le scrutin a été ouvert juste vendredi 28 novembre à 20h00. Les militants UMP (environ 268 000) sont appelés à voter jusqu’à samedi (20 heures).

Munis d’un code personnel et d’un mot de passe (envoyé par courrier) et de leur numéro d’adhérents, ils peuvent voter par Internet en se rendant sur le site dédié Presidentump2014.fr.

Le site est exploité par la société Paragon Elections (un prestataire français spécialisé dans les systèmes de vote en ligne) et il est hébergé chez OVH.

Néanmoins, en faisant un point d’étape à 22h30 sur le déroulement du vote, la Haute Autorité de l’Union, en charge de superviser le scrutin, « a constaté une attaque extérieure ». Quel est le degré de ce piratage ?

Elle poursuit : « Il s’agit de l’un des risques anticipés et les dispositions prévues ont été mises en oeuvre. Cela a pu, cependant, avoir pour effet de ralentir l’accès au site du vote. »

Via Twitter, Damien Fleurot, journaliste politique de BFM TV, révèle d’emblée une anomalie.

Via le hashtag #congresUMP, les tweets des opposants UMP et/ou ceux qui cherchent juste à gloser défilent. Et on trouve aussi des réactions de militants fiers d’avoir accompli leur devoir.

Le blogueur Olivier Laurelli alias @bluetouff s’en donne à cœur joie en pointant une faille de sécurité :

Selon Les Echos, il est possible que le compte Twitter de Gilles Boyer (qui est dans le premier cercle d’Alain Juppé, candidat à la présidentielle 2017) ait fait l’objet d’un piratage au regard des messages sulfureux balancés.

Qui a dit qu’une élection au sein de l’UMP était monotone ?

 

Candidats UMP : la tentation du mailing et du phoning
Le 16 novembre, La Haute Autorité de l’Union avait émis un avertissement aux équipes de campagne des candidats (Nicolas Sarkozy, Hervé Mariton, Bruno Lemaire) à propos de l’usage du mailing ou du phoning et les règles édictées par la CNIL. « Si les candidats peuvent utiliser leurs propres fichiers de contacts réguliers ou occasionnels, chacun est, en application de la loi ‘Informatique et Libertés’, responsable des traitements de données mis en œuvre aux fins de communication de messages de propagande et doit, à ce titre, se conformer aux exigences et recommandations formulées par la CNIL. » Tout fichier de contacts réguliers ou occasionnels dont les candidats font usage doivent être déclarés auprès de la CNIL et utilisés dans le respect des conditions qu’elle préconise. « Toute campagne intempestive par voie électronique ou téléphonique est donc prohibée et de nature à justifier une saisine de la CNIL », insiste-t-elle. Bref : non au spam.

(Crédit photo : #CongresUMP : Les membres de la Haute Autorité ont scellé l’urne électronique en présence de Luc Chatel. RDV à 20h pour le début du vote…)

Bonus vidéo BFM TV : Présidence UMP: « erreur de connexion » pour Luc Chatel

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