Enquête haut débit : comment avance le dégroupage des sous-répartiteurs ?

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Un an après un cadre fixé par la LME, le dégroupage des sous-répartiteurs n’a pas démarré mais cela bouge en coulisses. Petite compil’ des points de vue : FT, Sipperrec, Manche Numérique, LDCollectivités, Avicca.

C’est l’un des enjeux majeurs de la prochaine décennie pour les opérateurs et décideurs politiques: il faut offrir le plus rapidement possible du (très) haut débit sur une large partie du territoire.

La réalité technique et économique reprend vite le dessus lorsque l’on s’attarde sur un tel chantier, notamment en ce qui concerne le dégroupage des sous-répartiteurs promis par la loi de Modernisation de l’économie (LME) votée en juillet 2008.

L’amendement, proposé à l’époque par le sénateur UMP Philippe Leroy (Moselle), voulait créer les conditions pour rendre éligible à l’ADSL de nombreux foyers et entreprises situés dans les zones d’ombres en dégroupant la sous-boucle locale (segment entre l’abonné et le sous-répartiteur).

Ensuite, il s’agissait d’assurer une montée en débit des lignes déjà éligibles mais dont la bande passante n’est pas assez élevée pour recevoir des services comme la télévision sur IP.

Enfin, le dernier argument mis en avant par le sénateur était une phase de transition pour de nombreux territoires qui devront patienter plusieurs années avant l’arrivée de la fibre optique au domicile (Fiber to the home ou FTTH en anglais).

Aujourd’hui si le cadre est bel et bien fixé, la promesse du haut débit pour tous n’est pas encore réalisée. Selon nos informations, le comité d’experts de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), auquel participent plusieurs collectivités, devrait se réunir prochainement pour accélérer le processus de mise en oeuvre de ce nouveau chantier d’envergure.

En attendant, ITespresso fait le point et a interrogé plusieurs acteurs qui sont impliqués dans ce dossier…

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