e-paiement : Visa planche sur la mise en place du portefeuille électronique

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Visa investit dans un secteur jugé porteur : l’e-paiement et le paiement mobile sans contact, via l’instauration d’un portefeuille électronique pour ses clients.

Le portefeuille numérique est dans tous les esprits des acteurs du e-commerce. Et Visa, premier réseau mondial de cartes de crédit,  ne s’y est pas trompé.

Son acquisition récente de deux sociétés spécialisées dans le e-paiement, CyberSource et PlaySpan, lui permet de prendre une longueur d’avance dans ce que l’on appelle outre-Atlantique la « digital wallet », le portefeuille électronique.

Visa a ainsi annoncé cette semaine la mise en place d’un service permettant aux internautes d’entrer leurs diverses méthodes de paiement en un seul endroit.

Munis ensuite d’un nom d’usager et d’un mot de passe, ils peuvent se servir de ce compte pour payer ailleurs sur la Toile. Une façon d’éviter de confier et de retaper son numéro de carte de crédit sur tous les sites web pour effectuer ses achats en ligne.

« La branche du e-commerce connait la plus forte croissance chez nous », confie le directeur des produits globaux chez Visa, Jim McCarthy. « Nous savons que nous pouvons améliorer fortement notre offre dans ce domaine », souligne-t-il, ajoutant que le service sera mature aux Etats-Unis et au Canada juste à temps pour les fêtes de fin d’année.

Visa teste parallèlement son application de paiement mobile, PayWave, qui sera fonctionnelle sur smartphone. Utilisant la technologie de communication sans contact (NFC-Near Field Communication), cette application permettra d’effectuer des transactions dans des magasins en scannant son portable auprès d’une borne de paiement.

À l’heure du piratage des services de paiement en ligne comme le Playstation Network, Visa assure que son propre service est particulièrement sécurisé.

Autre atout d’un tel moyen de paiement : il sera possible d’y stocker l’information nécessaire pour divers programmes de fidélisation, ou pour assurer la garantie sur certains achats, comme pour le magasin de produits électroniques BestBuy, l’équivalent en France de Darty.

Restes quelques obstacles de taille : convaincre les internautes de délaisser le concurrent PayPal et inciter les magasins à utiliser ces nouvelles technologies de paiement.

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