Ericsson teste à son tour le mobile de demain

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La société suédoise, premier fabricant mondial de téléphones portables, va tester un réseau de téléphonie sans fil de troisième génération qu’elle compte commercialiser en 2002.

Après Nortel le mois dernier, le géant suédois Ericsson se lance dans une vaste campagne d’expérimentation d’un réseau de téléphonie mobile de troisième génération. L’équipementier va tester ses premières infrastructures et les appareils pouvant les exploiter à son centre de recherche et développement situé en banlieue londonienne. Martin Hills, directeur de recherche chez Ericsson, pense que la société donnera le nom de l’opérateur de téléphonie retenu pour l’expérimentation le mois prochain.

Les ingénieurs d’Ericsson vont tester différents matériels (commutateurs, routeurs, stations de base) en les déplaçant dans des camionnettes sur la zone d’expérimentation. D’après Hills, « cela permettra de voir ce que peut offrir la troisième génération de portables. On verra comment la technologie WCDMA se comporte pour exécuter des applications haut débit comme de la visioconférence ».

La technologie WCDMA est optimisée pour offrir des débits de 384 Kbps avec des temps de réponse de l’ordre de 100 millièmes de seconde. Avec ces performances, les utilisateurs pourront surfer sur Internet et parler en même temps à leurs amis. Ils pourront aussi télécharger des clips vidéos sur leur portable. De tels services devraient être commercialisés en 2002. Les appareils qui pourront supporter les réseaux GSM existants ainsi que les nouveaux réseaux cellulaires haut débit seront disponibles dans la foulée.

La technologie WCDMA est une des deux technologies GSM soutenues par les opérateurs de téléphonie mobile. Elle a déjà été adoptée par l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute). Cependant, le TCDMA une autre technologie qui exploite une bande passante plus étroite est aussi largement défendue en Europe. Le standard UMTS (Universal Mobile Telecommunication Services) devrait fédérer ces deux approches. Pour en savoir plus, on peut consulter un rapport très complet publié par l’ART sur son site http://www.art-telecom.fr/publications.