Euro : IBM tente de séduire les PME

Cloud

Selon IBM, ce sont les PME qui auront le plus de difficultés à effectuer le passage à l’euro. Un processus long et coûteux, juge le constructeur, qui estime que les sociétés n’ont pas vraiment estimé le coût. Pour autant ce processus ne peut attendre. En plus de proposer du matériel, IBM joue les banquiers en proposant aux PME une offre de financement sans intérêts.

Après le passage à l’an 2000, l’arrivée de l’euro devient aujourd’hui pour les entreprises le deuxième axe d’effort supplémentaire. Selon IBM, ce sont actuellement les moyennes entreprises qui sont les plus exposées. Le constructeur estime qu’il leur faut en moyenne jusqu’à 12 mois pour adapter l’ensemble de leurs processus à l’euro, contre seulement quelques semaines pour les très petites entreprises (TPE). Or, l’échéance du 1er janvier 2002 approche et une PME sur deux accuse toujours des retards. Pour Mike Mawtus d’IBM Euro Global Initiatives, « les grandes entreprises possèdent les ressources nécessaires pour mettre en oeuvre leurs plans euro, tandis que les petites n’ont besoin que de relativement peu de temps ». « Le problème concerne essentiellement les moyennes entreprises, car elles doivent anticiper et préparer leurs systèmes informatiques en vue de la conversion, mais elles ne réalisent souvent pas l’urgence du problème. »

IBM lance aujourd’hui une nouvelle offre de financement, Eureka, conçue pour aider les petites et moyennes entreprises à assurer la conformité euro de leurs processus vitaux. Big Blue met ainsi à disposition des PME ses serveurs de la gamme eServer iSeries, pSeries et xSeries, ainsi que du matériel comme des imprimantes et des produits de stockage. Le constructeur propose de payer ces achats en 2002 sans intérêts.

Evaluer les enjeux de l’euro

Selon IBM, la période transitoire, pendant laquelle les transactions peuvent s’effectuer en monnaie nationale et en euros, va augmenter les besoins de stockage des entreprises. Ces dernières devront faire face à une augmentation ponctuelle de leurs besoins en puissance de calcul et en capacité de stockage. « Nombre d’entreprises ne réalisent pas vraiment la complexité et la lourdeur du processus de conversion à l’euro », estime Mike Mawtus.

Par ailleurs, afin de faciliter la transition vers la monnaie unique, en alliance avec BNP Paribas et le CSOEC (Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables), IBM a développé un outil interactif qui permet d’évaluer les enjeux et les opportunités générés par l’introduction de la monnaie européenne au sein de l’entreprise. Le site euro-diagnostic.com permet de mesurer l’état d’avancement du projet euro mené dans l’entreprise ainsi que de mesurer l’impact de l’euro sur leur activité. Le site oriente ensuite les entreprises vers des solutions adaptées. Solutions bien sûr estampillées IBM.

Pour en savoir plus :

* Le site d’euro-diagnostic.com

* Le site d’IBM