Evaluation des impacts par projet : The CoSMo Company lève des fonds et change de nom

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The CoSMo Company devient Cosmo Tech au détour d’un financement de trois millions d’euros pour développer sa technologie de simulation et de modélisation de projets industriels.

The CoSMo Company, l’éditeur lyonnais de solutions logicielles de « decision management », vient de réaliser une levée de fonds de 3 millions d’euros auprès des fonds Sofimac Partners (déjà présent au capital avec Aster Capital et Crédit Agricole) et BNP Paribas Développement (nouvel actionnaire).

En trois ans, CoSMo (acronyme de Complex Systems Modelling) a accumulé un financement de 6,7 millions d’euros. 

L’éditeur spécialisé dans la modélisation et la simulation des systèmes complexes profite de ce nouveau tour de table pour changer de dénomination : Cosmo Tech. La société avait été fondée en 2010 par un trio d’entrepreneurs : Hugues de Bantel, Eric Boix et Michel Morvan.

Cela paraît abstrait de prime abord : l’éditeur exploite une solution permettant de déterminer les scénarios possibles auxquels les entreprises peuvent être confrontées.

« Toute décision génère des interactions et des effets en cascade », évoquait le CEO (et co-fondateur) Hugues de Bantel dans un article des Echos en date du 15 mars 2017.

« Par exemple, dans un système urbain, un choix de transports impacte le foncier et le trafic qui, à leur tour, modifient le système. On ne peut donc pas penser évolution sans simulation et modélisation. »

L’éditeur suit des groupes clients dans l’industrie comme RTE, Alstom, GE, Total, EDF ou Sanofi Pasteur mais aussi les cabinets conseil comme EY, Accenture, BearingPoint ou CGI Business Consulting (pour la sécurisation des arrêts des réacteurs nucléaires).

D’un point de vue technologique, Cosmo Tech s’appuie sur un traitement big data associé à une approche « d’intelligence augmentée ». A ne pas confondre avec l’intelligence artificielle.

La distinction est fournie dans le communiqué de l’éditeur : « Contrairement à l’IA, l’intelligence augmentée ne réplique pas le cerveau humain à plus grande échelle. Elle combine en revanche le savoir de nombreux experts avec la puissance de la machine, faisant ainsi émerger des connaissances qu’aucune intelligence, humaine comme artificielle, ne pourrait identifier seule. »


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