Evernote synchronise son approche collaborative

Cloud
evernote-synchronisation

Face au développement du nomadisme, des usages collaboratifs et du multimédia, Evernote a optimisé son infrastructure de serveurs pour améliorer le système de synchronisation de son « bloc-notes virtuel ».

Cinq ans et demi après le lancement de son service de « bloc-notes virtuel », l’Américain Evernote marque un temps d’arrêt dans le développement de nouvelles fonctionnalités et s’attache à consolider son offre actuelle en améliorant l’expérience utilisateur.

Depuis plusieurs mois, ses travaux se concentrent sur le système de synchronisation, élément d’autant plus crucial que les usages collaboratifs se multiplient avec le développement des réseaux (très) haut débit, du nomadisme et du télétravail. Autre problématique, le comportement évolutif des utilisateurs : l’infrastructure de serveurs établie en 2008 était conçue pour supporter au plus quelques milliers d’individus se connectant pour la plupart depuis un seul appareil et ne partageant pas leurs notes.

La donne a changé avec, au dernier pointage de décembre 2013, plus de 80 millions d’utilisateurs – dont 1,6 million en France – qui possèdent ordinateur personnel, smartphone, voire tablette numérique… et qui exploitent des contenus enrichis (photos, documents PDF…) En conséquence, le nombre de notes à synchroniser a explosé, tout comme leur taille moyenne, ainsi que le nombre de connexions simultanées à des fins collaboratives.

S’appuyant sur ces différentes variables, Evernote a modifié son infrastructure. La société californienne, qui s’appuyait à l’origine sur une douzaine de serveurs, en exploite désormais 700 dans plusieurs data centers. Conditionnée par la volonté d’assurer une transition transparente y compris pour les services tiers, sans interruption de service ni perte de données, tout en améliorant les performances, la migration s’est révélée chronophage (les détails techniques sont disponibles ici).

Résultat, la synchronisation est dite « quatre fois plus rapide ». Ces modifications s’appliquent également à la version Business, sorte d’intranet faisant office de « cerveau collectif » pour les quelque 10 000 entreprises et organisations qui l’ont adoptée.

A voir en complément ci-dessous, l’interview de Cristina Riesen. La directrice européenne d’Evernote était sur LeWeb Paris 2013 pour évoquer les ambitions de la société californienne en matière d’expansion à l’international et d’ouverture aux développeurs tiers.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : que savez-vous de l’hébergement Web ?

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur