Excentive veut vivre l’année 2009 sous le signe de l’internationalisation
L’éditeur de solutions de gestion de rémunérations variables destinées aux entreprises a levé 700 000 euros auprès de trois fonds.
(update – 12/01/09 : 17:48) Excentive, éditeur français de solutions de gestion des rémunérations au sein des entreprises ou des réseaux (cadres, forces de vente, distributeurs…), vient de boucler sa troisième levée de fonds d’un montant de 700 000 euros. La société, fondée en 2002 par David Lerman (qui occupe toujours le poste de PDG), a fait appel à ses actionnaires historiques : BNP Paribas Private Equity, IDF Capital et Access2Net.
Le premier investisseur avait déjà injecté deux millions d’euros dans Excentive lors d’un précédent tour de table réalisé en septembre 2007. Le premier tour de table, associant IDF Capital et Access2Net, remontant à septembre 2005 (600 000 euros).
Depuis cet automne, la société dispose déjà de cinq implantations en Europe : France, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Suisse et Suède. Mais l’année 2009 devrait rester placer sous le signe de l’internationalisation, notamment en étoffant le support de ses équipes à l’étranger. Les fonds levés devraient également servir à développer les volets marketing, supports, et avant-vente.
La solution phare d’Excentive, baptisée Excentive Compensation Cockpit, permet de gérer en mode ASP les processus de rémunérations variables, les attributions de bonus sur objectifs et les stock-options. L’éditeur dispose d’un portefeuille de 25 références grands comptes comme le groupe Caisse d’Epargne, Groupama, Bouygues Telecom ou Veolia [et non seulement une douzaine comme initialement indiqué, ndlr].
Excentive est membre du programme Idee de Microsoft pour soutenir les start-up françaises. L’éditeur s’est également rapprochée de sociétés de conseils en développements IT ou d’intégrateurs pour faciliter la diffusion de son offre : Sopra, Business & décision, Micropole Univers et Umanis. Fin 2007, Excentive affichait fin 2007 un chiffre d’affaires de presque deux millions d’euros avec une perte de 700 000 euros.