Extension du très haut débit : l’Autorité de la concurrence favorable à une « régulation spécifique »

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Les modalités ARCEP sont validées pour déployer le très haut débit dans les zones de moyenne ou faible densité. L’Autorité de la concurrence veut favoriser le co-investissement et l’essor d’offres de gros THD.

Le cadre validant le déploiement onéreux des réseaux de fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) avance en France alors que la Commission européenne veut favoriser les investissements et la concurrence sur le secteur du très haut débit.

Si le très haut débit n’a pas encore décollé en France, cela pourrait bouger sérieusement en 2011.

Outre l’engagement de plusieurs opérateurs dans la mise en place de ces réseaux jusqu’en province (Free à Besançon par exemple), l’Autorité de la concurrence vient de rendre un avis en faveur du co-investissement pour permettre des déploiements dans les zones moyennement denses.

Il s’agit d’éclairages apportés au regard du projet de décision de l’ARCEP dans ce sens.

L’Autorité de la concurrence prône une « régulation spécifique » pour encadrer le déploiement de la fibre dans ce type de territoires.

L’ARCEP n’a pas rencontré de soucis particuliers pour monter un cadre règlementaire concernant les zones très denses (les plus grandes villes de France dont Paris) en raison de la concurrence entre opérateurs qui montrent une certaine appétence FTTH.

Mais, au-delà de ce cercle, ils se montrent plus timorés pour les territoires moyennement ou faiblement denses.

Une situation qui amène l’Autorité de la concurrence à se montrer vigilante.

« Si un opérateur privé (le plus souvent France Telecom, seul susceptible d’investir significativement dans ces zones) déploie son réseau, il bénéficiera en principe d’un monopole naturel puisqu’il y a peu de chances qu’un concurrent y réalise aussi le sien. »

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