Extension du très haut débit : l’Autorité de la concurrence favorable à une « régulation spécifique »

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Les modalités ARCEP sont validées pour déployer le très haut débit dans les zones de moyenne ou faible densité. L’Autorité de la concurrence veut favoriser le co-investissement et l’essor d’offres de gros THD.

Zones moyennement denses : entre co-investissement et émergence d’offres de gros THD ?

Une fois les infrastructures réalisées et « éclairées », il s’agit pour les opérateurs d’amortir leur investissement.

Mais comment concilier équilibre financier des opérateurs et respect du consommateur (offres FTTH différenciées) ?

L’Autorité de la concurrence invite l’ARCEP à favoriser l’accès d’un grand nombre opérateurs aux réseaux très haut débit à travers le co-investissement ou l’accès à des offres de gros.

« L’Autorité de la concurrence soutient l’Arcep dans sa volonté de promouvoir le partage du risque entre opérateurs (…) Le co-investissement permet également aux opérateurs alternatifs de disposer d’un ‘droit de regard’ sur l’architecture du réseau, ce qui peut favoriser la neutralité technologique et limiter les problèmes de concurrence futurs », peut-on lire dans l’avis.

Ce n’est pas tout. « Il est essentiel que des offres de gros adaptées soient par ailleurs disponibles pour permettre aux nouveaux entrants, qui n’ont pas la taille ou la puissance financière suffisante pour investir ou co-investir dans un réseau fibre, d’accéder au réseau et de servir le marché » , est-il suggéré dans l’avis.

En d’autres termes, elle souhaiterait que des fournisseurs d’accès THD tiers de plus petite taille puissent bénéficier d’une offre de collecte locale ou nationale THD à partir des infrastructures des opérateurs réseaux.

Ce modèle existe déjà avec les réseaux de type DSL, notamment sur le marché de l’accès Internet haut débit pour les entreprises (avec des acteurs comme Nerim, Magic Online, Celeste, etc.).

(Lire la fin de l’article page 3)

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