Facebook défend ses outils dédiés à la protection des données privées

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A l’occasion du eCrime Congress, Facebook a présenté quelques-uns de ses outils lui permettant de mieux détecter les faux profils créés par des spammeurs.

Facebook veut rassurer ses utilisateurs quant à la sécurité et à la protection des données privées mis en place sur son réseau social. Le site communautaire américain affirme en effet que ses outils automatisés sont aptes à détecter et à éliminer chaque semaine des milliers de faux comptes qui circulent sur Facebook, et qui peuvent être utilisés pour propager des malwares.

Chris Kelly, en charge des politiques de protection des données privées chez Facebook, a présenté le panel d’outils dédié à la sécurité mis en place par le réseau social, lors du congrès annuel eCrime de Londres.

Il a expliqué que Facebook utilise en premier lieu des outils de détection automatique, chargés de vérifier l’existence de faux comptes et de faux profils, qui pourraient être susceptibles d’envoyer des spams ou des contenus malveillants. Ces outils sont capables d’éliminer rapidement des profils demandant trop d’ajouts d' »amis » ou effectuant un trop grand nombre de recherches.

Au moins 20 à 40% de faux comptes circulent sur Facebook

Chris Kelly a aussi présenté « ses flics toujours sur la brèche » : une équipe d’utilisateurs qui complète les outils automatisés en déployant des outils de « nettoyage » chargés d’éliminer une bonne fois pour toute les comptes suspects. Cette équipe passe ainsi en revue des centaines de milliers de comptes chaque semaine.

Selon l’éditeur de solutions de sécurité Cloudmark, 20 à 40% des profils créés sur Facebbok se révèlent faux. Neil Cook, à la tête des services européens de Cloudmark, estime même que cette proportion pourrait être plus élevée. Selon lui, Facebook ne scanne par les profils « dormants », créés par des spammeurs en même temps que des comptes dits « actifs ».

« Une fois un profil actif suspendu, le spammeur se rabat sur son profil dormant en toute tranquilité, sans se faire repérer, ce qui signifie que les réseaux sociaux ne sont jamais tranquilles et doivent constamment surveiller les profils », explique-t-il. « Ce serait intéressant de savoir ce que Facebook copte faire pour lutter contre ses profils dormants », a-t-il ajouté.

Adaptation d’un article Vnunet.com en date du 24 mars 2009 et intitulé Facebook defends its security and privacy tools