Facebook n’est plus l’ami de Project Playlist

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Du moins jusqu’à ce que les soucis judiciaires de la plate-forme de partage de musique accusée de violation des droits d’auteur soient résolus.

Après MySpace dimanche, c’est au tour de Facebook de supprimer le widget de Project Playlist de sa plate-forme. Le site communautaire craint les poursuites judiciaires pour violation de droits d’auteur entamé par la RIAA (Recording Industry Association of America) ainsi que par trois des quatre grandes maisons de disques (Universal Music, Warner Music et EMI) à l’encontre de la plate-forme de partage de musique. D’après l’Agence France presse, l’organisation qui représente les maisons de disques aux Etats-Unis a, elle-même directement demandé à Facebook de retirer l’application Project Playlist de ses pages.

Project Playlist permet à ses membres de trouver et de partager des listes de titres musicaux disponibles sur n’importe quel site Web grâce à des liens hypertextes. Ainsi constituée, les utilisateurs peuvent envoyer leur liste de lecture par e-mail ou la publié sur un site Internet ou sur leur profil au sein d’un réseau social… sauf Facebook et MySpace désormais. Pourtant la société assure respecter les artistes et les ayants droit des morceaux que les utilisateurs du service écoutent via son service Web.

« Playlist.com vous permet de découvrir toute cette musique gratuite légalement parce que nous respectons les ayants droit et nous insistons pour que vous les respectiez vous aussi. Nous payons des droits aux auteurs et aux éditeurs, et nous respectons le choix de l’interprète (… ). Si un artiste nous apprend que notre moteur de recherche crée un lien vers une chanson publiée illégalement, nous bannissons immédiatement le lien vers ce fichier », est-il écrit sur le site.

Un premier accord avec Sony-BMG

D’ailleurs, tout espoir est encore permis pour les 40 millions de personnes qui utilisent Project Playlist d’après le cabinet d’étude Comscore. Contrairement aux autres majors, Sony-BMG, l’une des quatre plus grandes maisons de disques dans le monde a signé lundi un accord avec la plate-forme de partage de musique en ligne pour y diffuser son catalogue en streaming.

Pour éviter les ennuis, Project Playlist devrait sans doute multiplier ce type d’accord à l’instar d’autres plates-formes de partage de musique comme Deezer ou MusicMakesFriends ou Last.fm.