Facebook veut stopper la « course aux fonctionnalités » sur Messenger

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Dans la lignée du patron de Facebook, qui prône un « retour aux fondamentaux », le responsable de Messenger annonce une « simplification » du service.

Il est temps de revenir aux fondamentaux de notre réseau social, où les communications interpersonnelles ont été éclipsées par les contenus des marques et des médias.

C’est, dans les grandes lignes, le message que Mark Zuckerberg, patron de Facebook, avait fait passer à l’occasion de ses vœux 2018.

David Marcus est sur la même ligne pour Messenger, qu’il supervise depuis 2014.

L’ancien président de PayPal évoque, dans sa feuille de route, une volonté de « simplifier » le service de messagerie, devenu « encombré » à force d’une « course aux fonctionnalités ».

Un utilisateur lui fait écho en commentaire : « Oui, c’est un gros bordel. Regardez ce que fait l’équipe WhatsApp, c’est simple mais efficace ».

L’autre application de messagerie à évoluer dans le giron de Facebook – qui s’en était emparé en 2014 pour plus de 20 milliards de dollars – n’a effectivement pas suivi la même trajectoire, bien que David Marcus n’exclue pas une convergence à terme avec Messenger.

Une idée de la relation client

L’intéressé n’en dit pas plus sur la « simplification » qui se prépare. Tout au plus affirme-t-il que certaines des fonctionnalités lancées ces deux dernières années n’ont « pas trouvé leur public ».

Plusieurs initiatives ont été prises récemment, à l’image de la fusion de Messenger Day et de Facebook Stories, qui permettaient, respectivement sur l’app de messagerie et le réseau social, de raconter sa journée sous forme de « fil rouge », sur le même principe que Snapchat Stories.

Facebook a également fait marche arrière sur l’exploitation de son agent conversationnel M sous l’angle du service de conciergerie associant l’homme et la machine.

Les « suggestions M », qui se basent exclusivement sur un algorithme pour recommander des actions en fonction du contenu des conversations, restent d’actualité. « Plus de 100 millions de personnes » s’en sont servies au mois de novembre dans les dix pays couverts, selon David Marcus.

Facebook semble avoir moins de doutes concernant les bots, désormais dénombrés à « plus de 200 000 » et présentés comme un levier de relation client… à l’appui d’une étude commandée à Nielsen : 56 % des 12 500 personnes sondées préfèrent envoyer des messages à des entreprises plutôt que de leur téléphoner.

À la lecture du reste de la roadmap, TechCrunch estime probable une intégration de Messenger dans le dispositif Safety Check activé dans des situations d’urgence (attentats, catastrophes naturelles…) et la mise en œuvre d’un « guichet en self-service » pour l’envoi de messages marketing. Avec, dans l’absolu, un reach potentiel de 1,3 milliard d’utilisateurs actifs.

Crédit photo : Janitors via Visualhunt / CC BY

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