Facebook acquiert tbh : la « positive attitude » pour reconquérir les jeunes

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Facebook s’offre tbh, réseau social qui fait le buzz chez les ados américains en prônant les « interactions positives » par le biais de sondages anonymes.

Certains la décrivent comme l’alliance d’Ask.fm pour l’aspect sondages et de Sarahah pour le caractère anonyme : tbh a séduit Facebook.

Le réseau social a mis la main sur cette application qui fait le buzz chez les adolescents depuis son lancement fin juillet aux États-Unis sous l’impulsion de Midnight Labs, start-up basée en Californie.

À l’instar de son principal concurrent YAY, tbh (« to be honest » ; en français, « pour être honnête ») est placée sous le signe des « interactions positives ».

Ne s’échangent en l’occurrence que des compliments destinés à renforcer la confiance et l’estime de soi.

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Ces compliments sont donnés sous la forme de réponses à des sondages, avec des questions de type « Qui a le plus beau sourire ? », « Qui a le plus de chances d’enseigner un jour dans notre établissement ? » ou encore « Avec qui préféreriez-vous faire un road trip ? ».

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Chaque fois qu’un utilisateur est choisi par un autre, il en est notifié et gagne des « pierres précieuses » qui lui permettent de débloquer davantage de questions… « et d’autres fonctions à l’avenir », selon tbh.

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Salut les jeunes

Par défaut, le nom de la personne qui a donné la réponse n’est pas communiqué. Seuls le sont son sexe et son niveau d’études. L’anonymat peut toutefois être levé via une messagerie privée à laquelle certains utilisateurs ont accès.

Midnight Labs revendique « plus de 5 millions de téléchargements » pour son application, accessible sur iPhone.

La mise à disposition sur le territoire américain se fait progressivement, le temps pour tbh de compiler les principaux collèges et lycées. Le Missouri, le Kansas et l’Oklahoma sont les derniers États ajoutés sur la liste.

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Pas encore monétisé, le service ouvre à Facebook une porte sur un jeune public qui tend à lui échapper au profit d’une concurrence emmenée par Snapchat.

Voilà plusieurs années que le phénomène est constaté : le réseau social de Mark Zuckerberg vieillit avec ses utilisateurs.

Une étude eMarketer a récemment confirmé la tendance : le cabinet estime que Facebook verra sa base d’utilisateurs de 12 à 17 ans se réduire de 3,4 % entre 2016 et 2017. La dynamique serait similaire au Royaume-Uni, également pour les 18-24 ans.

Photo via Visualhunt

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