Facebook : un bouton pour dépasser les relations amicales

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Facebook Mark Zuckerberg

Plus besoin d’être l’ami d’un membre Facebook pour suivre un fil d’actualité défini comme public : il suffit désormais de s’y abonner, comme sur Twitter et Google+, en l’occurrence via le nouveau bouton « Subscribe ».

Depuis mercredi, une icône a fait son apparition sur l’interface en ligne de Facebook : le bouton « Subscribe ».

Elle permet, à la manière des abonnements sur Twitter et des cercles Google+, d’avoir accès aux flux publics de tout utilisateur qui a activé l’option dédiée dans son profil. La fin de l’unilatéralité des relations « ami-ami » ?

L’aspect public du micro-blogging oblige quasi systématiquement à la retenue dans la divulgation d’informations (les « twittos » en savent quelque chose) tout en maximisant une exposition globale tout juste réfrénée par l’adoption d’un compte privé.

Aux antipodes, Facebook a habitué ses utilisateurs à n’entretenir des relations virtuelles qu’avec leurs connaissances de la vie courante, ajoutées dans leur liste d’amis.

C’est cette restriction qui fait du réseau social de Marc Zuckerberg une source de partage un tant soit peu attachée à préserver la confidentialité des publications.

Jusqu’à l’intronisation de ce bouton « Subscribe » (pour « souscrire »), il fallait être l’ami d’une personne pour suivre la moindre de ses actualités.

Dorénavant, sur la base du volontariat, chacun pourra activer cette option qui ouvrira, à tous les membres qui s’abonneront consécutivement, les éléments du profil (statuts, liens, photos) classés publics.

Une fonctionnalité qui s’adresse en priorité aux personnalités soucieuses de communiquer plus aisément que par le biais des Fan Pages, sans avoir à faire de chaque fan un ami Facebook.

L’inquiétude porte plutôt sur les plus jeunes, qui ont toutes les chances de succomber à l’éventuel phénomène de mode que pourrait susciter le concept.

Or, une mauvaise définition des paramètres de confidentialité pourrait avoir des conséquences incommensurables, à l’heure où le Web 2.0 accouche régulièrement de scandales impliquant des mineurs.


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