Facebook veut imposer sa propre vision de la vie privée sur Internet

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En proposant à ses membres de nouveaux paramètres de protection des données personnelles, parfois jugés trop laxistes, le fondateur de Facebook estime qu’il ne fait que suivre la nouvelle norme sociale.

Mais nouveau système de paramètrage soulève la controverse. L’Electronic Frontier Foundation (EFF), une organisation non gouvernementale internationale dont le but est de défendre la liberté d’expression sur Internet, pointe du doigt le système de paramétrage par défaut, qui, de lui-même, propose un degré de confidentialité trop faible, en laissant trop d’informations personnelles librement accessibles.

De leur côté, des organisations comme l’Electronic Privacy Information Center ou le Center for Digital Democracy (CDD) ont déposé une plainte contre Facebook devant la Federal Trade Commission (FTC) pour contraindre Facebook à modifier les règles de confidentialité récemment établies.

Elles soupçonnent ainsi le réseau social d’avoir mis en place ce nouveau système pour que les internautes exposent plus d’informations personnelles en ligne.

Les données personnelles des utilisateurs peuvent rapporter gros à Facebook

Reste que Mark Zuckerberg pense que Facebook a su s’adapter au changement de mœurs, porté par ses jeunes utilisateurs. « Les enfants se sont toujours préoccupés du respect de leur vie privée, c’est juste que, pour ces jeunes, la notion de « vie privée » est très différente de ce qu’elle est pour les adultes », a-t-il expliqué à Mike Arrington.

Fort de ses 350 millions de membres, Facebook a aujourd’hui mis le cap sur la rentabilité.  Ainsi, la mise en place de ces paramètres par défaut sur Facebook devrait permettre aux robots des moteurs de recherche de repérer davantage d’informations laissées publiques par leurs auteurs, favorisant leur indexation en temps réel par Google ou Bing.com (Microsoft), avec lesquels Facebook vient de conclure des partenariats commerciaux

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