Feed. : une levée de fonds sans gluten dans la FoodTech française

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Feed., qui propose des « repas complets » sous forme de boissons et de barres nutritives, lève 3 millions d’euros avec Otium et Kima Ventures.

Après le fitness avec Let’s Ride, la mode avec Polène, les voyages avec Weekendesk et les cosmétiques avec Laboté ou encore Merci Handy, Otium Consumer donne dans l’alimentation.

Le fonds d’investissement que le family office Otium Capital* dédie aux start-up du BtoC emmène un tour de table de 3 millions d’euros bouclé par Feed.

Kima Ventures est également de la partie, aux côtés du fonds d’entrepreneurs Senseii Ventures, qui avait participé à la levée d’amorçage de 500 000 euros réalisée en début d’année avec le concours de business angels tels qu’Alexis Bonillo et Antoine Martin (fondateurs de Zenly).

À l’époque, Feed. – dont la dénomination sociale comprend un point final, que nous respecterons – commençait tout juste à livrer ses produits pour lesquels les réservations avaient démarré en août 2016, quelques semaines après le dépôt des statuts de l’entreprise : des « repas complets » sous forme de barres nutritives, de boissons et de préparations en poudre.

Fondée et dirigée par Anthony Bourbon, la start-up est installée à Paris, où des partenariats de distribution sont en place avec La Grande Épicerie et avec Franprix, pour l’heure sur une cinquantaine de magasins. Le service UberEATS est également dans la boucle, depuis fin mai.

En y ajoutant une composante e-commerce montée sur Shopify, Feed. dit avoir séduit « plus de 100 000 consommateurs » avec son concept inspiré de celui que Soylent exploite depuis 2013 aux États-Unis.

La jeune pousse cherche à se différencier par la composition de ses produits, qu’elle dit sans gluten, ni lactose, ni OGM, avec des ingrédients exclusivement d’origine végétale (voir les listes des allégations pour les boissons et pour les barres).

Régulièrement renouvelée, avec autant de changements de recettes que de packaging comme Anthony Bourbon l’a confié aux Échos, la gamme est amenée à évoluer avec une offre 100 % bio et de nouvelles saveurs, à l’image de celle aux cèpes.

Une vingtaine de recrutements sont prévus à court terme pour soutenir le développement d’une activité dite rentable, avec un C.A. prévisionnel de plus de 2 millions d’euros sur 2017. Le réseau de distribution semble quant à lui appelé à s’étendre au-delà de Paris, si on en croit les commentaires que Feed. poste sur sa page Facebook.

* Fondé par l’entrepreneur belge Pierre-Édouard Stérin, à l’origine de SmartBox Group.


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