Fibre : l’Avicca veut des conditions d’accès plus favorables aux fourreaux de France Telecom

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Selon l’association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel, on peut réaliser des économies sur le génie civil pour déployer plus vite la fibre optique jusqu’aux abonnés.

Un sujet brûlant et récurrent à la fois : l’appel à une séparation fonctionnelle entre les activités de services et d’infrastructures de l’opérateur historique France Telecom.

Le sujet reprend de la vigueur avec l’essor du très haut débit.

Les collectivités se retrouvent à négocier un meilleur tarif pour l’accès à ces infrastructures.

L’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (Avicca) réclame une nouvelle fois des conditions économiques plus avantageuses pour l’accès aux fourreaux de France Telecom.

Ces gaines enfouies sous la chaussée permettent de déployer la fibre jusqu’au sous-répartiteur et par extension, jusqu’à l’abonné.

Dans un communiqué en date du 15 mars, l’Avicca rappelle que « l’infrastructure souterraine de France Telecom représente environ 450 000 kilomètres de fourreaux et de chambres, complétée par 18 millions de poteaux ».

Des coûts toujours trop élevés

Selon l’association, « le coût et les modalités d’accès à ce génie civil sont déterminants dans l’économie des nouveaux réseaux en fibre optique. »

Pour l’Avicca, il est impératif de modifier les conditions actuelles d’accès au génie civil de l’opérateur historique pour permettre de déployer de nouveaux réseaux en dehors des zones très denses.

Une mesure essentielle selon l’Avicca pour que la fibre jusqu’à l’abonné (FTTH) devienne une réalité jusqu’au coeur des territoires ruraux.

C’est d’ailleurs un engagement du Président de la République Nicolas Sarkozy, qui veut généraliser le très haut débit d’ici 2025.

Dans sa réponse à la consultation publique lancée par l’ARCEP fin 2009, l’Avicca a d’ailleurs jeté plusieurs pavés dans la mare en proposant « d’adopter un principe de tarification qui ne tienne pas compte des longueurs de lignes et qui permette la montée en charge des nouveaux réseaux [réponse à lire en intégralité sur le site Internet de l’association, ndlr] »

Autre point chaud qui revient sur le devant de la scène, l’Avicca souhaite que l’Arcep envisage, comparativement à la régulation des offres d’accès, les avantages et inconvénients d’une solution plus structurelle pour le passage au FTTx, à savoir une séparation de l’opérateur historique.

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