Fibre : les collectivités invitées à soutenir l’effort de déploiement

Mobilité

L’Arcep vient de publier un guide « Points de repère » spécial FTTH afin que les collectivités cernent bien les enjeux.

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) tient à associer les collectivités territoriales dans le déploiement du très haut débit.

A l’occasion d’une réunion du Comité des réseaux d’Initiative Publique (Crip) qui rassemble les collectivités et les opérateurs, elle vient de publier un guide qui leur est destiné (fichier à télécharger en PDF). Intitulé Points de repère sur le déploiement du très haut débit, ce mémento donne les « lignes directrices » sur les enjeux et les perspectives des réseaux pour la fibre à domicile (fiber to the home ou FTTH) : rôle d’aménagement numérique du territoire, mise à disposition d’infrastructures de base (génie civil) pour favoriser le déploiement des opérateurs, élaboration de réseaux d’initiative publique…

« Les collectivités peuvent également jouer un rôle dans le déploiement de ces réseaux d’accès à très haut débit, en faisant appel à leur connaissance du terrain, en mobilisant les infrastructures de génie civil dont elles disposent, et en mettant en oeuvre leurs compétences en matière de gestion du domaine public et d’aménagement numérique », peut-on lire dans le texte qui sert de préambule signé de Paul Champsaur, Président de l’Arcep.

Des pays en phase de déploiement massif

Ce document traite prioritairement des zones urbaines, où les déploiements de fibre optique vont commencer en France. Il rappelle aux collectivités que, si la France a été un bon élève en matière de déploiement du haut débit, elle risque de perdre la main sur le très haut débit, faute de relais volontaristes au niveau national et régional. Des pays comme la Corée, le Japon et les Etats-Unis sont passés en phase de déploiement massif.

Le guide pose aussi la question de l’accès du très haut débit dans les zones moins denses. « Les choix technologiques paraissent plus ouverts. Les réseaux mobiles, dont les évolutions sont prometteuses, pourraient permettre d’amener le très haut débit à moindre coût, à condition toutefois de disposer des fréquences basses du dividende numérique pour assurer une couverture étendue du territoire », peut-on lire.