Fibre optique : un cadre réglementaire pour les zones denses d’ici mai

Mobilité

L’Arcep et le gouvernement ont fait un point d’étape sur le déploiement FTTH : calendrier, objectifs, et premières retombées des tests entre opérateurs.

Les pouvoirs publics prennent le temps de fixer le cadre règlementaire à propos du déploiement de la fibre optique à domicile (fiber to the home ou FTTH).

Ainsi, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique, et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) ont effectué un point d’étape à propos du déploiement des réseaux à très haut débit.

Et plus particulièrement sur les expérimentations menées depuis le début de l’année par les opérateurs intéressés (Orange, SFR, Free, Numericable…) en termes de mutualisation des réseaux fibre.

D’ici le mois de mai, ils ont convenu qu’un cadre réglementaire pour le développement de la fibre optique dans les zones denses soit établi. Un deuxième groupe de travail se concentrera sur les modalités de déploiements dans les zones peu denses et devra rendra ses premières recommandations « fin juin ou début juillet ».

20 000 immeubles fibrés, 550 000 logements couverts, 170 000 clients THD

Des installations de réseaux à très haut débit ont été engagées dans une quarantaine de villes ou agglomérations. Sachant la région parisienne attire surtout l’attention des opérateurs en raison de sa densité de population.

Selon les évaluations de l’Arcep, entre 3 et 4,5 millions de foyers habitaient à proximité de déploiements en fibre optique sur la partie horizontale à fin décembre 2008.

En l’état actuel, France Télécom et Numéricable sont les opérateurs les plus impliqués à ce stade mais Iliad/Free promet de se rattraper en visant une couverture de quatre millions de foyers d’ici 2012.

Ce volume d’internautes convertis au THD et cette échéance s’alignent curieusement sur les ambitions du gouvernement. A une différence près non négligeable : les pouvoirs publics évoquent  un nombre d’abonnés effectivement connectés en très haut débit tandis que Free ne mentionne  qu’une couverture (une population éligible au FTTH).

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