Fièvre de start-up : Fabrice Grinda : « Toujours essayer jusqu’à trouver ce qui marche le mieux »

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Nouvelle séquence sur ITespresso.fr : la parole est donnée aux créateurs de start-up au parcours enrichissant. Session inaugurale avec Fabrice Grinda (Aucland, Zingy, OLX) et 72 prises de participation au compteur.

ITespresso.fr : Comment trouver des investisseurs pour financer sa start-up ?

Fabrice Grinda : Aujourd’hui, c’est le meilleur moment pour créer une start-up. Cela n’a jamais coûté moins cher.

En 1998, pour créer un Amazon, il fallait des milliards de dollars. Aujourd’hui, en open source, tous les logiciels existent quasiment gratuitement.

Sur Internet, on arrive à trouver des gens qui nous développent des sites pour quasiment rien.

Et même si on veut faire des choses qui paraissent a priori compliquées comme de l’e-commerce, il y a toute une sorte d’infrastructure qui s’est créée [qui peut gérer la logistique à votre place].

Et tout le monde connaît un ami qui est développeur ou dispose d’un accès aux quelques milliers d’euros pour créer un site Web.

La réalité en France quand on cherche du capital d’amorçage, c’est qu’il faut aller voir des structures comme Kima Ventures, avec Jérémie Berrebi (créateur de Zlio) et Xavier Niel (Iliad-Free) aux commandes.

On peut aussi me contacter et voir quelques autres « anges ».

Je recommande à tout entrepreneur de mettre son projet sur Angel List (angel.co) : on décrit son projet et on a accès à des milliers d’anges potentiels. Ca marche bien, j’ai investi dans un certain nombre de projets par Angel List. Et c’est gratuit.

Et souvent pour les start-up, surtout la première fois, il vaut mieux avoir un partenaire. Quand je regarde toutes les start-up qui ont réussi, la plupart ont deux ou trois fondateurs.

Non seulement parce qu’il y a beaucoup de travail, mais aussi parce que c’est une sorte de filtre : si on n’arrive pas à convaincre quelqu’un de se joindre à nous, l’idée est probablement mauvaise.

Par contre il ne faut pas être trop nombreux : au-delà de trois, cela créé des risques de conflits, il faut créer du consensus, etc.

Une entreprise n’est pas une démocratie : aller vite est plus important que de contenter tout le monde. Il faut se débrouiller pour avoir un décisionnaire.

J’ai d’ailleurs fait un blog sur ce thème avec des pistes pour financer sa start-up [Voir une sélection de contribution à la fin de l’article, ndlr].

(Lire la suite page 4 : techniques pour trouver les bons business)

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