Financement de start-up : Partech prêt à affronter les VC anglo-saxons

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Partech Ventures monte un nouveau véhicule de financement de 400 millions d’euros pour les start-up. Ce qui lui permet d’atteindre une capacité globale de projection d’un milliard.

Pour couvrir les besoins de financement des start-up de l’amorçage au développement, Partech a monté un dispositif impressionnant en 18 mois.

Le fonds d’investissement, installé entre Paris, San Francisco et Berlin, dispose désormais d’un programme actif de près d’un milliard d’euros, à travers quatre fonds et sept programmes. 

En ce début de semaine, Partech annonce avoir bouclé son septième véhicule de financement (Partech International Ventures VII) en atteignant son objectif maximal de 400 millions d’euros.

Il réunit une trentaine « de grands investisseurs européens et américains, aux côtés de business angels, entrepreneurs et dirigeants de groupes technologiques », avec une moitié de nouveaux acteurs qui s’impliquent dans le programme. On peut citer notamment Nokia, L’Oréal, Cisco, Accenture, Renault ou Adecco.

Partech International Ventures VII permet de s’associer à des levées de fonds de start-up en série A ou B (amorçage des activités puis enclenchement de la phase d’expansion internationale).

Une dizaine d’investissements s’est déjà concrétisés entre l’Europe et les États-Unis : Chronext (plateforme de produits de luxe, Allemagne), Qapa (moteur de recherche d’emploi, France), Akeneo (gestion de catalogues pour sites marchands, France), A/B Tasty (AB Testing, France), Rinse (pressing à domicile, Etats-Unis) et Toss (app de services financiers, Corée du Sud).

Les tickets investis s’échelonnent entre 200 000 euros et 40 millions d’euros dans des start-up évoluant dans une large palette de domaines technologiques et de secteurs industriels : cloud, intelligence artificielle, électronique grand public, robotique, réalité virtuelle, blockchain, drones, mobilité, cybersécurité, réseaux et infrastructure, etc.

L’an passé, Partech Ventures avait déjà érigé un fonds de 400 millions d’euros pour accompagner les sociétés technos en pleine croissance (Partech Growth). Ce qui a permis d’atteindre rapidement cette capacité d’investissement du milliard d’euros.

« Nous pouvons rivaliser avec les grands fonds anglo-saxons et nous imposer en chef de file dans les tours de start-up les plus importants », évoque Philippe Collombel, codirigeant de Partech, interrogé par Les Echos.

Sur les 18 derniers mois, l’équipe de Partech Ventures (45 personnes dont 12 general partners) déclare avoir réalisé 110 opérations d’investissement dans une dizaine de pays, de l’amorçage au growth.

Sur cette même période, le fonds a réalisé 12 sorties, dont AlephD (dans le domaine de la publicité, acquis par AOL), TouchCommerce (relation client, acquis par Nuance Communications), Teads (publicité vidéo, acquis par Altice) ou Compte Nickel (FinTech, acquis par BNP Paribas). Le fonds exploite également un incubateur parisien Partech Shaker inauguré en septembre 2014.

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