Fitbit Charge 2 et Flex 2 : cap sur l’accessoire de mode

Mobilité

Numéro un mondial des « wearables », Fitbit met à jour ses bracelets connectés avec les Charge 2 et Flex 2.

Avant l’ouverture de l’IFA de Berlin (qui se tiendra du 2 au 7 septembre), Fitbit a présenté deux nouvelles moutures de ses bracelets connectés Flex et Charge. Le spécialiste américain des accessoires connectés sur fond de « self quantified » propose juste de nouvelles déclinaisons pour coller davantage avec une utilisation citadine.

Dans une contribution blog, on découvre que le Charge 2 adopte les bracelets interchangeables de diverses couleurs ainsi que des éditions spéciales.

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Ce virage vers la mode est encore plus prononcé avec le Flex 2. Le module électronique qui constitue le coeur de l’appareil pourra être intégré à différents bracelets. Il y aura notamment un bracelet luxueux plaqué or 22 carats et destiné à la gent féminine, ou encore un collier en argent. On retrouve ici la même démarche que pour le dernier Fitness tracker de la société baptisé Alta et dévoilé en février dernier.

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Dès 2014, Fitbit avait noué un partenariat avec la marque de mode Tony Burch. Cette collaboration s’était traduite par des éditions limitées de certains modèles. Réciproquement, Tony Burch avait déjà apporté sa touche à l’Alta avec des bracelets uniques. C’est à nouveau le cas ici avec le Flex 2. Fitbit a également sollicité d’autres designers de mode tels que Vera Wang ou encore PUBLIC SCHOOL.

Transformer un accessoire de mode en « wearable technologies » est une tendance forte, déjà initiée par Intel avec le bracelet connecté Mica lancé outre-Atlantique en 2014. Apple a également creusé ce sillon avec sa smartwatch Apple Watch qui se marie avec une myriade de bracelets.

Concernant l’aspect technique, le Charge 2 est équipé d’un plus grand écran OLED que son prédécesseur. Il permet d’afficher le suivi des activités quotidiennes, l’analyse du sommeil et les notifications distillées par le smartphone, auquel il s’appaire en Bluetooth. On trouve également un support du GPS (celui du smartphone) et désormais le capteur optique « PurePulse » de pulsations cardiaques, déjà présent sur le Charge HR.

Le suivi se fait en continu et il est associé à une fonctionnalité de suivi du souffle. Il s’agit de sessions de respiration guidées dans l’optique de se relaxer. Si la technologie de mesure des pulsations cardiaques en continu grâce à un capteur optique avait été saluée pour son côté pratique, Fitbit avait également essuyé des poursuites de la part d’un groupe d’utilisateurs (class action), au motif qu’il était jugé imprécis (en particulier lors des efforts intenses).

Toujours est-il que ce capteur permet également de faire une estimation de la VO2 Max, une donnée bien connue des sportifs.

Fitbit annonce une autonomie de 5 jours.

Quant au Flex 2, il devient étanche à 50 mètres (alors que le modèle précédent se contentait de résister aux éclaboussures). Cela lui permet d’être utilisé lors des exercices de natation.

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On reste en présence d’un bracelet dépourvu d’écran, simplement équipé de LED colorées (plus nombreuses désormais). Elles renseignent sur les notifications et l’avancement des objectifs quotidiens.

Fitbit a opté pour la discrétion en le rendant 30% plus petit que le premier modèle.

Les bracelets connectés (à des terminaux mobiles sous iOS ou Android) Charge 2 et Flex 2 seront respectivement commercialisés en octobre et septembre prochains à partir de 160 euros et 100 euros.

Fitbit reste le leader incontesté du marché des « wearables », avec 80% du marché aux Etats-Unis et 24,5% du marché mondial (devant Xiaomi puis Apple).

(Crédit photos : @Fitbit)

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