France Telecom – Orange sonné par la hausse de la TVA sur le triple play

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L’opérateur télécoms analyse l’impact du relèvement de la TVA sur le triple play survenu en début d’année. Coût de la mesure gouvernementale : 70 millions d’euros.

Le relèvement de la TVA sur le triple play a gâché un peu la présentation des résultats financiers de la branche hexagonale de France Telecom – Orange au premier trimestre 2011.

En janvier, le gouvernement confirme que les offres d’accès Internet triple play (et même quadruple play) seront intégralement relevées à un taux de TVA standard de 19,6 % (5,5% auparavant) sous la pression de Bruxelles.

« Ces hausses sont des modifications contractuelles qui permettent au client de résilier son contrat », rappellait l’ARCEP à l’époque.

En clair, si les nouveaux tarifs pratiqués par France Telecom – Orange déplaisent au client, il est libre d’aller voir ailleurs.

Pour éviter une fuite massive de clientèle vers la concurrence, France Telecom – Orange a décidé d’absorber les coûts liés à la hausse de la TVA en évitant de ponctionner le client final.

Mais les tergiversations initiales de l’opérateur (répercussion ou non de la TVA sur le client final ?) lui ont joué des mauvais tours sur le mois de janvier.

Selon Gervais Pellissier, Directeur général adjoint et Directeur financier du groupe France Telecom – Orange, l’indicateur Ebitda (excédent brut d’exploitation, résultat brut moins les frais généraux) se situe à 3,73 milliards d’euros.

Cela représente une baisse de 5,1% (à base comparable) au 1er trimestre 2011.

Sur cette perte Ebitda de 1,3 point, la direction considère que l’affaire de TVA triple play a compté pour 0,7 point.

Globalement pour la France, l’impact de cette nouvelle taxation représente une perte de 70 millions d’euros pour l’opérateur.

Et ce n’est peut-être pas fini. Il reste une tranche de 20 millions d’euros supplémentaire dans la balance en fonction de l’application de ce relèvement de niveau de la TVA sur la période transitoire du mois de janvier 2011.

Des discussions sont entamées au niveau de la Fédération Française des Télécoms pour clarifier la situation.

(lire la fin de l’article page 2)

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