Free apporte le 22 Mbit/s à ses abonnés non dégroupés

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La nouvelle offre s’inscrit dans son forfait habituel juste sous la barre des 30 euros. Mais sans le service de télévision par ADSL.

Tout en poursuivant la construction de son réseau haut débit ADSL et très haut débit en fibre optique, Free continue d’avancer ses pions sur les zones non dégroupées. La filiale Internet d’Iliad vient d’annoncer une offre 22 Mbit/s aux abonnés non dégroupés (soit 18 Mbit/s en réception IP) contre 10 Mbit/s jusqu’alors.

Les abonnés éloignés du réseau d’Iliad/Free bénéficieront donc à peu près de la même bande passante que celle des abonnés dégroupés pour 29,99 euros par mois. Un tarif forfaitaire invariable autour duquel l’opérateur multiplie ses services. Aujourd’hui avec l’élargissement de la bande passante. Les bénéficiaires de la nouvelle offre profiteront donc de l’Internet haut débit et, comme précédemment, de la téléphonie sur Internet illimitée vers les postes fixes de 70 destinations.

En revanche, l’offre TV par ADSL est exclue du service. Et pour cause : Free s’appuyant sur l’offre de gros du réseau IP-ADSL2+ de France Télécom ne conserve pas le contrôle des services vidéo. Néanmoins, un bouquet de chaînes TV restera accessible sur l’ordinateur de l’abonné à partir de la Freebox V4 compatible Wi-Fi grâce à une carte d’extension sans fil. Ce qui, au passage, permet au FAI de recycler sa précédente génération de Freebox.

Les modalités de migrations à définir

Les nouveaux clients de Free peuvent d’ores et déjà bénéficier de l’ADSL2+ en zone non dégroupée. Les abonnés actuels (non dégroupés toujours) devront patienter un peu pour en profiter le temps que le fournisseur d’accès définisse les modalités de migration.

Cette nouvelle démarche de Free vient compléter l’abonnement téléphonique inclus dans le forfait que Free avait lancé en 2006 sur l’offre ADSL nu (ou ADSL Only) de l’opérateur historique.

Une stratégie qui rogne sur les marges mais vise à conquérir des abonnés qui seront dégroupés tôt ou tard. Selon les derniers résultats annoncés, 81,5 % des 2,9 millions de clients sont aujourd’hui dégroupés, totalement ou partiellement. Contre 76 % il y a un an.