Free Mobile pourra déployer ses antennes-relais sur les toits de Paris

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Le Conseil de Paris a autorisé Free Mobile à implanter ces 300 antennes-relais sur les toits d’immeubles parisiens, malgré l’opposition des élus Verts et de plusieurs associations.

Free Mobile va pouvoir concrètement commencer à déployer son réseau mobile. Le Conseil de Paris a voté ce 28 septembre la convention-cadre autorisant l’opérateur à implanter ces 300 antennes-relais sur 250 toits d’immeubles de la capitale.

84 conseillers de Paris sur 163 ont voté pour cette autorisation, 9 contre. 37 abstentions ont été comptabilisées.

Sans surprise les élus locaux Verts ont fustigé cette autorisation de déploiement d’antennes-relais par Free Mobile. Denis Baupin, élu Vert à la Mairie de Paris, estime que l’« on est dans un  flou juridique. Le gouvernement a organisé un Grenelle des ondes censé apporter des réponses, et pourtant, ils ont décidé d’accorder une 4e licence », rapporte Le Parisien.

En effet, la demande d’implantation dans la capitale de nouvelles antennes par le jeune opérateur mobile a suscité la controverse, et à fait ressurgir le débat autour de la dangerosité des ondes pour la santé.

A la mi-septembre, des associations comme Priartem, Robin des Toits et Agir pour l’Environnement avaient demandé à ce que le principe de précaution soit appliqué et que la demande de Free Mobile soit refusée afin de limiter l’exposition des Parisiens concernés à ces radio-fréquences. Les Verts avaient abondé dans le même sens. En vain…

De son côté, le Conseil de Paris estime avoir fait respecter le principe de non-discrimination entre opérateurs, en accordant à Free ce qu’Orange, SFR et Bouygues Telecom ont déjà obtenu de leur côté.

« La décision de créer un quatrième réseau est une décision de l’Etat prise en janvier dernier. La Ville n’avait pas de marge de manœuvre pour s’y opposer », a souligné Bernard Gaudillère, l’adjoint chargé des finances à la Ville de Paris.

Désormais, selon le cahier des charges retenu par l’ARCEP, le nouvel opérateur se doit de couvrir au moins 25% de la population française au bout de deux ans, et 80% au bout de huit ans.

Mais Free Mobile est toujours confronté à un problème de taille : parvenir à conclure avec au moins un des trois opérateurs en place un accord d’itinérance 3G à partir de leur réseau.

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