Free Mobile pourrait un jour devenir une histoire belge

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Xavier Niel se déclare intéressé par une extension de ses activités d’opérateur en Belgique. Mais il faut attendre « une opportunité » pour Free Mobile.

Free Mobile vise la Belgique. Mais reste à savoir par quelle voie.

Dans un entretien accordé an news magazine belge francophone Trends-Tendances, Xavier Niel se déclare intéressé par une extension de ses activités d’opérateurs dans le pays.

Mais les places sont déjà prises alors il faut attendre une opportunité. Pour l’instant, il n’y aurait pas de vendeur.

« Si KPN [opérateur télécoms néerlandais et maison-mère de l’opérateur mobile Base en Belgique, ndlr] ou Orange [maison-mère de Mobistar] vendent un jour, je réfléchirai à y venir. Mais, aujourd’hui, il n’y a pas d’acteur à vendre en Belgique », déclare le patron de Free.

« De par sa proximité, de par sa langue commune sur une partie du territoire, la Belgique nous paraît être une extension naturelle », précise-t-il.

La recette serait la même qu’en France : casser les prix. « En général, on n’est pas trop mauvais pour ça », fait-il remarquer.

Partir de zéro pour conquérir la Belgique, c’est compliqué selon Xavier Niel.

« Quant aux nouvelles licences mobiles que l’Etat belge attribue parfois, elles sont trop restrictives. De plus, il est très difficile de déployer de nouvelles antennes en Belgique. »

En fait, Xavier Niel scrute le marché belge depuis un certain temps. Déjà en 2012, il avait étudié la possibilité d’acquérir Base mis en vente par KPN (le prix de cession avait été fixé à 1,8 milliard d’euros à l’époque).

Tout comme une poignée de fonds d’investissement comme Bain Capital, CVC Capital Partners, Apax Partners et Providence Equity.

Mais l’opérateur néerlandais avait finalement abandonné le processus de désengagement de Base, considérant que les offres de reprise n’étaient pas à la hauteur de ses attentes.

Il n’en est pas à son premier coup d’essai en Europe. En association avec Goldman Sachs, Xavier Niel avait tenté en 2011 de racheter Orange Suisse (finalement repris par Apax Partners).

Globalement, la seule opération d’extension télécoms (hors sphère Iliad-Free) est repérée en Israël.

Xavier Niel a apporté son soutien à l’opérateur de téléphonie mobile Golan Telecom.

En tant qu’investisseur individuel, Xavier Niel détient 30% du capital de cette société télécoms lancée avec succès par l’ex-directeur général d’Iliad-Free : Michaël Boukobza (qui a pris l’identité de Michael Golan dans ce pays).

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Crédit photo : NME (Xavier Niel à l’inauguration de « 42 »)

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