Freecom Media Player XS, une alternative économique aux disques multimédia

Mobilité

Regarder ses vidéos sur son poste TV à partir d’un disque dur externe, c’est possible avec un boîtier Freecom. Promesses tenues? On l’a testé pour vous.

Comment regarder sur son téléviseur les vidéos stockées sur son ordinateur? En gravant des DVD, voire des CD si le lecteur du salon est capable de les lire (encore faut-il en avoir un). En branchant la sortie de sa carte graphique sur les entrées vidéo du téléviseur. Encore faut-il que le PC soit assez proche du poste familial (et supporter les éventuelles nuisances sonores de ventilateurs et disques durs). A moins d’utiliser une passerelle domestique sans fil telle que la D-Link 333. A condition d’y mettre le prix (près de 190 euros). Plus simplement, les FAI proposent des solutions équivalentes à partir de leur box.

Comment regarder sur son téléviseur les vidéos stockées sur son ordinateur? En gravant des DVD, voire des CD si le lecteur du salon est capable de les lire (encore faut-il en avoir un). En branchant la sortie de sa carte graphique sur les entrées vidéo du téléviseur. Encore faut-il que le PC soit assez proche du poste familial (et supporter les éventuelles nuisances sonores de ventilateurs et disques durs). A moins d’utiliser une passerelle domestique sans fil telle que la D-Link 333. A condition d’y mettre le prix (près de 190 euros). Plus simplement, les FAI proposent des solutions équivalentes à partir de leur box.

Au final, entre les câbles de liaison de différents appareils (le XS, le disque dur externe, la télécommande infrarouge) et ceux des alimentations, ça fait beaucoup de fils disgracieux et peu ergonomiques. Il est surtout dommage que le boîtier ne dispose pas d’interrupteur, ce qui oblige à débrancher la prise électrique à chaque fin d’usage (ou de le laisser allumé ce qui n’est pas très « environnementalement correct » en ces temps d’optimisation des ressources énergétiques).

Adaptateurs secteur, câbles vidéo, prise péritel, télécommande… tout y est sauf le câble USB.

Installation et usages intuitifs
Les branchements et l’installation ne posent aucun problème particulier. Et c’est heureux car le manuel d’installation rapide est proposé en anglais uniquement. Il faudra se tourner vers le PDF livré sur le CD-Rom pour obtenir les explications dans la langue de Molière. Mais on peut s’en passer tant l’usage du boîtier se révèle intuitif.

Elaboré sous forme de dossiers arborescents, le menu du FMPXS est basique : un dossier pour lire tous les médias présents sur le disque dur, et trois dossiers limités à la détection des vidéos, musiques et photos. Les deux autres répertoires du menu sont consacrés au paramétrage et à une éventuelle mise à jour du boîtier. Le paramétrage se limitera essentiellement au mode d’affichage des photos et de leur défilement en mode diaporama. Le système a reconnu sans problème toutes nos photos Jpeg. Un menu sobre, à la navigation intuitive, mais qui limite l’affichage des noms de fichiers à une quinzaine de caractères. Un peu trop court pour bon nombre de titres.

Interface USB à l’avant, connectique vidé, capteur infrarouge de la télécommande et adaptateur secteur à l’arrière.

Télécommande capricieuse
L’ensemble se pilote à la télécommande, notamment à partir d’une barre de contrôle reproduisant les principales fonctions de navigation (lecture, arrêt, avance rapide, etc.) qui s’affiche sur le téléviseur. Dommage que la télécommande (ou son capteur) se montre parfois capricieuse. A plusieurs reprises, il est arrivé d’attendre plus d’une seconde avant de pouvoir se déplacer d’un dossier à l’autre. De plus, l’avance rapide d’un film tend parfois à s’emballer sans qu’on puisse l’arrêter en temps voulu. Enfin, composée à partir d’un plastique basqui sent le bas gamme, la télécommande n’est pas très agréable au contact et ses touches ont tendance à se bloquer en position enfoncée.

Mise en oeuvre simple mais beaucoup de câblerie au final.

Format MOV non supporté
Si l’appareil a reconnu la plupart des formats de musique et photo, il s’est mystérieusement bloqué (au point d’être obligé de le débrancher pour le réinitialiser) sur certains fichiers AVI sans qu’on en trouve l’explication. Dommage à ce titre que le Media Player XS ne lise pas les fichiers .MOV . Ce qui interdit à toute une collections de vidéos personnelles de connaître une carrière sur le grand écran du salon.

Freecom ciblerait-il principalement les amateurs de DivX et autres MPEG2 téléchargés (la plupart du temps illégalement)? Espérons que le tir sera corrigé lors d’une prochaine version de la solution. D’autre part, le XS s’avère incapable de respecter le format d’origine de la vidéo. Au lieu de privilégier la gestion des bandes noires pour encadrer une image 16/9e, il tend à remplir l’écran avec les sensations d’écrasement qui en découlent et inhibe le visionnage.

Un menu simple et intuitif (mais en anglais) s’affiche sur le téléviseur.

Pas de contrôle parental
Autre inconvénient, le média player ne dispose d’aucun code secret pour interdire l’accès à certains fichiers ou l’ensemble du disque. Attention à ne pas le laisser traîner entre toutes les mains ou s’assurer que les contenus sont acceccibles à tous, y compris les plus jeunes. Enfin, un mode de lecture automatique des musiques est proposé à partir d’un dossier AUTOPLAY qu’il suffit de créer sur le disque dur externe et y glisser les fichiers musicaux. Simple et efficace.

La télécommande mérite une plus grande finition.

Conclusion
Proposé autour de 70 euros, le Freecom Media Player XS s’adresse aux possesseurs d’un disque dur externe, ou d’une clé USB, qui ne souhaitent pas investir quelques dizaines d’euros supplémentaires dans un disque multimédia. Simple et intuitif, le produit se prend rapidement en main. Mais il est loin de lire tous les formats vidéo, notamment le .MOV et certains .AVI. L’absence de gestion des formats d’affichage vidéo est préjudiciable. Et seul le format JPEG pour les images est supporté. La télécommande mériterait une conception plus soignée même si elle reste largement fonctionnelle. En résumé, le MPXS peut se révéler une solution alternative économique au disque dur multimédia à condition de ne pas être trop exigeant sur les capacités.