Freescale va supprimer 800 postes en France

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L’usine toulousaine du groupe américain de composants électroniques, qui compte près de 2 000 employés, va fermer ses portes.

La série noire continue. Après HP et Texas Instruments, Freescale, le fabricant de semi-conducteurs américain, s’apprête à fermer son unité de production toulousaine et à supprimer au moins 800 postes sur les 1 900 que compte le site, d’ici 2011. La chute du marché mondial des semi-conducteurs de 5,4% en 2008 a poussé le fabricant texan à réduire ses dépenses.

L’usine de Toulouse reste l’une des seules du groupe à produire des tranches de silicium, un matériau beaucoup trop cher à fabriquer. D’où la volonté du Freescale de s’en séparer. Une usine du groupe située au nord du Japon devrait connaître le même sort. Le constructeur envisage également de se désengager du marché des portables et de réorganiser de sa branche R&D.

Côté personnel, pas moins de 800 postes devraient être supprimés. Le fabricant n’a toutefois pas mentionné l’existence d’un plan de reclassement pour les salariés concernés par ce plan social.

Cette réorganisation devrait permettre à Freescale de réaliser une économie de 100 millions de dollars par an. Néanmoins, elle aura un coût. Le fabricant devra injecter pas moins de 200 millions de dollars pour la fermeture de son site toulousain.

Ce plan intervient à un moment clef pour l’entreprise. Au premier trimestre, le fabricant a réalisé un chiffre d’affaires de 1,75 milliard d’euros, une entrée d’argent bienvenue qui a échoué à faire reculer les pertes opérationnelles.