Freesurf : l’ADSL grand public à 768 Kbits/s

Mobilité

Freesurf lance une offre d’accès ADSL grand public à 768 Kbits/s pour un prix équivalent à ceux de la concurrence. Pour cela, Freesurf s’appuie sur l’infrastructure de Claranet, un réseau en technologie ATM géré par 9 Telecom. L’ADSL par Freesurf est le premier service grand public à se démarquer des offres existantes.

Une de plus, diront certains. Sauf que l’offre ADSL de Freesurf se distingue du lot. Si son prix de 45 euros par mois (soit 295,20 francs) se situe dans la moyenne des 300 francs des offres haut débit, ses paramètres de connexion sont, eux, plus intéressants que ceux de la concurrence. En effet, la où Wanadoo, Club-Internet, Infonie, LibertySurf ou Nerim, pour ne citer que les principaux, proposent du Netissimo 1 à 512 Kbits/s en réception et 128 Kbits/s en émission, Freesurf offre des débits respectifs de 768 Kbits/s et 160 Kbits/s. Soit une amélioration respective de 50 et 25 % de la vitesse de transfert. Cette offre s’accompagne des habituels services du fournisseurs d’accès, dont un nombre d’e-mails illimité, un espace web personnel jusqu’à 100 Mo (avec offre base de données en PHP, MySQL et scripts PERL) et une adresse IP publique ou fixe sur demande. Freesurf espère séduire 50 000 abonnés d’ici à la fin 2002.

Le modem n’est pas inclus dans l’abonnement et Freesurf recommande exclusivement de l’Alcatel Speed Touch dont le prix varie de 1 184 francs à 2 858,40 francs selon les configurations USB ou Ethernet et selon les options (hub USB, fonctions de routeur, etc.) Enfin, contrairement à France Télécom, Freesurf autorise la mise en place d’un réseau local qui se partage la connexion haut débit. Comme la concurrence, l’ADSL de Freesurf impose un engagement de 12 mois et les frais de mise en service s’élèvent à 92 euros (603, 50 francs). Ils sont offerts pour tout paiement comptant de l’abonnement annuel.

Débit minimum garanti : 8,4 Kbits/s

Pour le moment limitée aux internautes de Paris intra-muros, des Hauts-de-Seine et de Lyon, la couverture du réseau doit être étendue à 34 départements métropolitains avant la fin du mois. Cette offre s’appuie en fait sur l’infrastructure de son prestataire de service Claranet, laquelle repose sur le réseau ATM de 9 Telecom. Claranet propose d’ailleurs le même type d’offre mais aux professionnels à des prix plus de deux fois supérieurs (voir édition du 18 juin 2001). Seuls les débits garantis distinguent les deux offres. Là où les 768 Kbits/s du pack ClaraDSL sont garantis, l’ADSL Freesurf n’en assure « que » 8,4 Kbits/s, au minimum. Un écart que justifie la différence de prix. Notons que, comme l’ADSL de Claranet, l’offre de Freesurf jette un petit pavé dans la marre du haut débit en choisissant de se distinguer des forfaits de la majorité des FAI grand public. Premiers signes d’une diversification des offres ADSL qui, espérons-le, devraient s’élargir avec le dégroupage effectif ?