Fujitsu intègre les processeurs Xeon d’Intel à ses serveurs Primergy

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Le groupe nippon réactualise ses serveurs Primery avec la nouvelle génération de puces Nehalem. Ses serveurs de la gamme S5 jouent aussi la carte du Green IT.

Fujitsu Technology Solutions (FTS), filiale à 100% de Fujitsu et ex-Fujitsu-Siemens, est aujourd’hui en charge de toute l’infrastructure dynamique du groupe nippon, allant des postes clients aux solutions pour les datacenters. « Nos solutions technologiques représentent actuellement 56,6% du chiffre d’affaires de Fujitsu, avec une part de marché au niveau mondial de 4% dans le secteur des serveurs, soit 270 000 unités », a précisé Jean Rougier, le directeur Marketing et communication de la division française, lors d’une conférence de presse. Loin donc derrière les poids lourds du secteur que sont IBM, HP et Dell.

Fujitsu enrichit donc sa gamme de serveurs Primergy de cinq nouveaux modèles Dual S5 sous processeurs Intel Xeon basés sur l’architecture Nehalem, qui combinent performances et Green IT : deux serveurs tour ( le TX200 et le TX300), deux serveurs rack ‘le RX200 et le RX300) et un serveur blade, le BX620.

Côté informatique verte, FTS se qualifie de « respectueux de l’environnement par nature ». L’ensemble de la nouvelle gamme Primergy S5 « présente un système de grille en nid d’abeille, permettant une ventilation du système améliorée, avec débit de ventilation de 40% supérieur à celui des modèles précédents », explique Jean-Luc Dupon, responsable des solutions d’entreprise.

Refroidir et gérer la consommation d’énergie en fonction des besoins

Pour améliorer l’efficacité énergétique, les serveurs Fujitsu utilisent le concept de refroidissement Cool Safe, réduisant au maximum les points chauds avec des ventilateurs en direct sur les CPU et la mémoire, offrant ainsi d’« améliorer la fiabilité des composants ».

Grâce à la solution ServerView power Mangement, il est désormais possible de contrôler et de monitorer la consommation énergétique, via le basculement de la puissance à la volée, entre le mode « consommation minimale » et le mode « meilleure performance » et par un suivi de la consommation actuelle, moyenne, maximale et minimale de ses serveurs.

Des serveurs qui diposent de mémoire DDR3 et de disques SSD

Côté performances, les serveurs sous Xeon Intel 5500 « acceptent, suivant les modèles, jusqu’à 144 Go de mémoire », précise Jean-Luc Dupon, avec, pour la première fois, la technologie mémoire vive DDR3, l’arrivée de slots PCIe pour doubler les flux d’entrée et de sortie, des disques durs à la norme SAS 2.0, pour doubler le taux de transfert à 6 Gbit par seconde, et la disponibilité de disques SSD (Solid State Drive) pour optimiser le consommation énergétique.

Le modèle tour TX300 S5 peut accueillir un ou deux processeurs Xeon quadri-coeurs E5520 cadencé à 2,26 GHz, avec 4 Go de mémoire interne, extensible à 144 Go, avec 8 disques 3,5 pouces ou 20 disques 2,5 pouces, commercialisé à partir de 2 225 euros.

Le serveur rack RX200 S5 intègre un processeur Xeon E5504 cadencé à 2 GHz, avec 4 Go de mémoire, extensible à 96 Go et peut embarquer jusqu’à 8 disques de 2,5 pouces. Il est vendu à partir de 1 300 euros. L’autre serveur rack RX300 est plus haut de gamme avec un processeur Intel cadencé à 2,53 GHz, avec 6 Go de mémoire, et peut intégrer jusqu’à 12 disques de 2,5 pouces, pour un prix débutant à 2 590 euros.

Fujitsu supprimera 112 postes en France
La branche française de Fujitsu Technology Solutions, ex Fujitsu-Siemens, a annoncé début avril qu’elle allait procéder à la suppression de 112 postes sur un total de 171 en France. Le site de Roissy serait le plus touché. D’après un délégué CFTC interrogé par l’AFP, seulement 32 salariés sur les 144 que compte le site seraient épargnés. Mais FTS modère cette annonce en dévoilant que 17 postes seraient également créés, et qu’un plan de sauvegarde de l’emploi serait mis en oeuvre, couplé à des mesures d’accompagnement.