Fusée réutilisable SpaceX : Elon Musk a vécu un « moment révolutionnaire »

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La firme aérospatiale d’Elon Musk a franchi une étape déterminante dans son concept de fusée réutilisable (bonus vidéo YouTube).

SpaceX peut se montrer fière de sa mission « ORBCOMM-2 : Launch & Landing ».

Lundi, la firme d’Elon Musk, qui conçoit, fabrique et lance des engins spatiaux, a réussi un exploit.

Il a consisté à faire décoller une fusée Falcon 9 depuis Cap Canaveral en Floride puis faire revenir sur Terre le premier étage du lanceur en position verticale après 11 minutes de vol.

Ce « morceau » a atterri sur le terrain d’un centre obsolète d’essais rattaché à l’US Air Force.

« Une opération inédite aux enjeux financiers énormes pour l’industrie aérospatiale », selon Le Figaro.

La séparation des deux parties de la fusée Falcon 9 a eu lieu à environ 200 kilomètres d’altitude.

Parallèlement, le deuxième étage de la fusée poursuivait son chemin. En propulsant les 11 satellites embarqués de la société de communication Orbcomm en orbite autour de la Terre.

orbcomm-spaceX

Elon Musk ne cachait pas satisfaction.

« Je n’arrive pas à y croire », a expliqué l’entrepreneur milliardaire américain qui a un pied dans l’aérospatial (SpaceX), l’automobile (Tesla) et le numérique (le co-fondateur de PayPal suit avec intérêt les développement de l’intelligence artificielle).

« Je crois que c’est un moment révolutionnaire. Personne n’avait encore ramené intact sur Terre un lanceur de classe orbitale. »

La NASA a salué l’exploit par Twitter.

Parallèlement, Jeff Bezos, P-DG d’Amazon, poursuit aussi sa conquête de l’espace, à travers sa propre société Blue Origin.

Fin novembre, une fusée réutilisable a réalisé un vol dans l’espace avec succès puis effectué un atterrissage parfait sur son site de lancement au Texas.

Au-delà de la prouesse technologique, le concept de la fusée réutilisation pour diminuer les coûts des missions dans l’espace reste à valider d’un point de vue du modèle économique.

Selon un expert du secteur interrogé par Les Echos, « il ne suffit pas de pourvoir récupérer le premier étage ; encore faut-il s’assurer qu’il puisse être réutilisé en toute sécurité. Cela représente des coûts de vérification et de remise en état qui sont difficiles à estimer. »

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