Gestion des entreprises : Evoliz s’accorde avec PayPal

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La start-up française Triiptic, qui édite le logiciel de gestion SaaS Evoliz.com, a un peu plus d’un an, mais a déjà attiré l’œil de PayPal, qui a signé un partenariat avec elle. Elle est également sur le point de lever 400 000 euros.

Evoliz.com, logiciel de gestion en mode SaaS (Software-as-a-Service) destiné aux PME, a signé un partenariat avec PayPal.

Les utilisateurs d’Evoliz pourront utiliser la plate-forme de paiement pour se faire régler leurs factures en un clic. Quant aux clients, ils pourront utiliser l’outil pour les régler par carte bancaire ou grâce à un compte PayPal.

Évidemment, ce n’est qu’une option de paiement parmi d’autres, qui nécessite à l’utilisateur d’avoir un compte PayPal.

François Aupetit, co-fondateur et responsable des partenariats pour Evoliz, explique que « l’avantage par rapport aux chèques, c’est que c’est plus sûr, comme un terminal de carte bleue. Mais sans avoir besoin de débourser 30 à 40 euros pour obtenir le terminal. »

PayPal prendra bien sûr des commissions sur les transactions : 25 centimes plus 3,4% du montant pour les volumes inférieurs à 2 000 euros par mois. Au dessus, la commission s’établit à 25 centimes plus 2% de la totalité du montant.

Evoliz.com est édité par la start-up Triiptic, créée en mai 2010 par François Aupetit, Jean-Philippe Duquerroy et Olivier Gasquet (qui ont de 26 à 29 ans).

C’est un concurrent entièrement en cloud des plus traditionnels Ciel et EBP.

Ses rivaux directs sont FreshBooks (USA), Xero (Australie) et Harvest (aussi américaine), qui tentent aussi de s’imposer sur le tout jeune marché des logiciels de gestion en cloud pour les PME.

« Notre objectif c’est d’apporter les outils des grandes entreprises aux petites » assure François Aupetit. Son produit gère surtout la vente pour l’instant (édition de factures et devis, gestion des clients, petite gestion des stocks, rapports d’activité, avoirs, recouvrements…), et elle commence à s’étendre vers les achats et la comptabilité.

(La suite page deux : créée avec 15 000 euros en 2010, la start-up va lever 400 000 euros)

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