Gestion d’entreprise : au diapason de la transformation numérique

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Gartner estime que la transformation numérique porte le marché des logiciels de gestion d’entreprise (BPM), amenés à évoluer dans une logique de rapprochement des métiers.

Marquée par une évolution des modèles économiques doublée d’un rapprochement entre directions informatiques et métiers, la transformation numérique profite aux logiciels de gestion des processus d’entreprise (BPM, pour « Business Process Management »).

Tout du moins selon Gartner, qui estime que le marché mondial atteindra les 2,7 milliards de dollars en 2015, soit 4,4 % de plus qu’en 2014.

L’intégration progressive de l’Internet des objets dans les stratégies digitales et l’influence grandissante des outils d’analytique issus du big data donnent naissance à une nouvelle génération de solutions que le cabinet américain dénomme iBPMS, pour « Intelligent Business Process Management Suite(s) ».

Ces iBPMS se différencient de leurs équivalents « traditionnels » en accordant davantage de place au social, au mobile, au cloud et au décisionnel en temps réel, dans une logique de collaboration accrue entre les différents maillons de l’activité.

L’iBPMS peut néanmoins se révéler trop complexes pour les organisations peu matures chez lesquelles l’optimisation des processus est avant tout centrée sur les documents et non sur l’infrastructure ou le capital humain.

Ces dernières préféreront s’en tenir à un BPM plus « classique » permettant aux donneurs d’ordre d’avoir une visibilité globale sur l’ensemble de l’activité et ainsi d’identifier les différents processus pour les rendre plus efficaces, notamment en les standardisant et en les automatisant.

La dimension big data propre aux iBPMS donne davantage de profondeur aux processus en les adaptant aux tendances du marché.

C’est précisément cette agilité qui permet, d’après Gartner, de réinventer la relation client et d’intervenir « au moment de vérité », à l’heure où la gestion des entreprises représente un défi majeur pour les dirigeants, de nombreux systèmes étant peu évolutifs.

L’Internet des objets doit justement permettre d’enrichir les processus pour faciliter leur adaptation au contexte. Et le périmètre est large : éclairages, caméras de surveillance, automates, serrures électroniques, détecteurs de fumée… Le tout associé à des outils d’analytiques, y compris prédictive.

Par ailleurs, la bascule constatée d’une logique d’amélioration continue des processus vers une approche de transformation globale entraîne une prise de distance avec la notion de court terme : les frontières entre l’homme et la machine en viennent à se confondre, jusqu’au sein des réseaux de partenaires.

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