Gestion des paies : l’accélération de PayFit passe par Accel

CloudEntrepriseLevées de fondsManagementRessources humainesStart-up
payfit-levee-fonds-accel-gestion-paie

Un peu plus d’un an après sa création, PayFit (gestion des paies et RH dans le cloud) change de dimension en levant 14 millions d’euros auprès du fonds américain Accel.

PayFit bénéficie d’un coup d’accélérateur par le  biais du financement.

Le fournisseur français de solutions de gestion de la paie (et plus globalement des RH) dans le cloud, qui vise le segment des PME, vient de lever 14 millions d’euros auprès de l’influent fonds d’investissement Accel.

L’an passé, cette société de capital-risque américaine, qui avait déjà parié sur des sociétés comme BlaBlaCar, Cloudera, Deliveroo, DJI, Dropbox, Etsy ou Facebook, avait collecté 500 millions de dollars l’an passé pour investir dans des start-up.

PayFit bouge vite après son premier tour de table de 5 millions d’euros opérée auprès d’Otium Capital et Kima Ventures (fonds de Xavier Niel), un pool de business angels (Geoffroy Roux de Bézieux, Jean-Daniel Guyot, Oleg Tscheltzoff). Le tout en bénéficiant de l’appui de The Family (investissement, accompagnement de start-up).

PayFit avait été lancée en avril 2016 par un trio de start-uppers : Firmin Zocchetto (CEO), Ghislain de Fontenay (CTO) et Florian Fournier.

Actuellement, l’éditeur de la plateforme RH en mode SaaS revendique plus de 600 clients (avec des références comme Big Mamma, Theodo, Sellsy, MyBestPro, Le Slip Français, Gameloft, et Zenly) et dispose d’un effectif de 40 collaborateurs.

Ce nouveau financement servira à la start-up pour poursuivre les développements technologiques, accentuer son internationalisation (notamment sur le marché européen avec des marchés visés comme l’Espagne, Italie, Allemagne et Royaume-Uni) et intensifier le recrutement (avec une équipe X2 d’ici 2018).

La solution, qui a vocation à se transformer en véritable « SIRH de référence en Europe », a vocation à devenir l’outil par excellence des DAF et des DRH pour gérer des problématiques comme les notes de frais, les déclarations sociales, les congés et absences ou l’onboarding (accueil des nouveaux collaborateurs).

Le modèle économique repose sur des formules d’abonnement qui prend en compte un prix de base pour l’accès à la plateforme (69 euros) et l’usage (13 euros par employé). Une tarification « claire et transparente », selon la start-up parisienne.

De quoi amplifier le dynamisme sectoriel alors que la France dispose déjà d’acteurs de poids comme TalentSoft, BPI Group ou RH Path.

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur