Interview Gilles Raymond : « NewsRepublic est le meilleur agrégateur de news »

MarketingSocial Media
Gilles Raymond NewsRepublic

A l’occasion du lancement de la V6 de NewsRepublic, Gilles Raymond revient sur le virage « social » de cet agrégateur revendiquant plus de 12 millions d’utilisateurs à travers le monde

  – L’application d’actualité personnalisée News Republic fait peau neuve. Quelle est la philosophie de cette sixième génération ?

Gilles Raymond – NewsRepublic reste fidèle à son positionnement historique. Nous avons signé un partenariat avec plus de 1600 sources d’informations à travers le monde et nous sommes désormais capables de proposer au moins 200 news par jour dans une trentaine de pays, en Occident mais désormais également en Asie et en particulier en Chine.

Nous continuons également d’investir dans nos technologies de machine learning et d’intelligence artificielle afin d’analyser les attentes de nos lecteurs afin de leur proposer un flux personnalisé correspondant à leurs centres d’intérêts.

Mais cette V6 introduit plusieurs innovations que l’on peut effectivement qualifier de « sociales » avec l’apparition de centaines d’experts, dont nous assurerons la promotion auprès de notre communauté, et dont les avis et les commentaires bénéficieront d’une exposition particulière.

NewsRepublic V6 bénéficiera ainsi de deux niveaux d’intelligence : le machine learning assuré par nos algorithmes et la curation assurée par les meilleurs experts de notre communauté de lecteurs.

 

 – Vous évoluez dans un environnement hyper concurrentiel : MSN, Google et désormais Facebook ou Apple. Ne redoutez vous pas la concurrence de ces géants du web sur ce segment de l’agrégation d’informations?

Gilles Raymond – Cela fait bientôt 20 ans que j’évolue dans l’écosystème digital et je pense que l’on peut tenir tête à ces géants en étant tout simplement le meilleur dans son métier. NewsRepublic a pour mission d’amener la news la plus pertinente à 7 milliards d’individus et je pense sincèrement que nous le faisons mieux que nos concurrents.

Aujourd’hui NewsRepublic est un succès mondial avec plus de 12 millions de MAU (Montly active Users) mais surtout la publication de 50 000 articles par mois et une audience de 2 milliard de news lues chaque mois. Cela peut surprendre dans un paysage médiatique en crise mais les utilisateurs adorent la presse et plus on leur en propose, plus ils en consomment. En France, nos utilisateurs consomment près de 400 articles par mois, c’est l’équivalent de deux livres !

 

 – L’association avec des constructeurs est également un moyen de vous affranchir de cette tutelle ?

Gilles Raymond – C’est vrai que pour un éditeur d’application, les stores sont devenus des environnements hyper concurrentiels. Le consommateur dispose d’un choix de plus d’un million d’applications alors qu’il n’en télécharge en général qu’une trentaine, et qu’il n’en utilise réellement qu’une douzaine tous les mois.

NewsRepublic a donc décidé très tôt de travailler avec les constructeurs de smartphones pour proposer ses contenus directement depuis la page d’accueil des smartphones. Après un premier partenariat d’envergure avec HTC, nous avons convaincu d’autres constructeurs tels que HTC, Acer, Wiko, Huawei ou Samsung d’intégrer notre application, soit au niveau mondial, soit sur certains marchés. Ces partenariats devraient nous permettre d’élargir considérablement notre base de lecteurs dans le monde.

 

 – Vous travaillez depuis près de 20 ans dans l’internet mobile. Quelles sont vos anticipations pour les prochaines années ?

Gilles Raymond – Le monde a bien changé depuis les premiers jeux d’In-fusio sur smartphones Alcatel en 1998. Et après des années d’attentisme, le marché de l’internet mobile a réellement décollé en 2015 qui fut l’année de la publicité mobile.

Je suis un peu circonspect sur le développement de la réalité virtuelle, qui était déjà mon sujet de mémoire en 1995, car je pense que les smartphones ne disposent pas encore de la puissance graphique pour proposer une expérience utilisateur satisfaisante.

Par contre je pense que le smartphones et les objets connectés continueront de s’imposer dans notre quotidien. L’écosystème des applications, que l’on retrouve désormais sur les montres, les téléviseurs ou dans les automobiles, dépassera sans doute très prochainement l’écosystème du web, et je compte bien faire de NewsRepublic l’une des applications préférées des mobinautes pour les 20 prochaines années.

newsrepublic

Lire aussi :