GoLive et Mac OS X : un beau mariage

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Le début de l’année 2002 marque une arrivée en force des produits Adobe sur Mac OS X. Après avoir attendu des mois, l’éditeur se décide enfin à investir le terrain. Après AfterEffect, InDesign et Illustrator, c’est à tour de GoLive de débarquer sur la plate-forme.

Il manquait un vrai environnement de conception de pages et de sites Web sous Mac OS X. Adobe se prépare à pallier ce manque en peaufinant la conception de GoLive 6, première version fonctionnant sur Mac OS X (et Mac OS 9). Dès le lancement de l’application, on apprécie la bonne intégration de l’interface Aqua. Aqua ne surcharge pas l’ergonomie. Comme toujours avec GoLive, mieux vaut avoir un grand écran ou deux moniteurs pour travailler convenablement. Le lancement de l’application n’est pas particulièrement rapide, mais cela est sans doute dû à la version testée, une version bêta. Une des tendances de cette nouvelle mouture est le travail en équipe. Pour ce faire, GoLive 6 intègre un véritable gestionnaire de projet en réseau à l’instar d’un CVS (Current version system). Ce genre de système permet de gérer les archives, les pages en cours de réalisation et les différentes versions successives. L’intégration avec les autres logiciels Adobe est une priorité. Pour faciliter l’intégration des images et des séquences animées, GoLive 6 communique mieux et plus facilement avec Illustrator et LiveMotion. L’implémentation de XML facilitera le cross media, c’est-à-dire l’adaptation d’un contenu à des supports papier, électroniques et Web. Tout naturellement, cette nouvelle fonctionnalité sera réalisable aisément avec InDesign 2. L’interface de travail est personnalisable et extensible grâce à des modules JavaScript que le développeur pourra concevoir à l’aide du GoLive SDK.

Des sites dynamiques en ASP, JSP et PHP

L’autre grande tendance de GoLive 6 est la conception des sites dynamiques. Comme son concurrent, Macromedia Dreamweaver, le logiciel d’Adobe sait concevoir des sites en ASP, JSP et PHP. Il inclut tous les éléments pour implémenter une base de données. Afin de faciliter la création des sites dynamiques, GoLive propose un assistant très pratique pour créer les éléments de base. GoLive 6 tente de répondre à la diversité des plates-formes et des terminaux. Outre les classiques WML, HTML et XHTML, GoLive devient compatible avec les terminaux Nokia et surtout l’iMode de DoCoMo. Malheureusement, les émulateurs Nokia et iMode sont disponibles uniquement dans la version Windows de GoLive. Cette multiplicité de langages et de spécifications alourdit le travail du développeur pour concevoir un code source propre et fiable. C’est pour cela que GoLive 6 introduit un vrai débogueur. Suivant le type de langage et de navigateur, le débogueur vérifiera le code et affichera les erreurs éventuelles. On peut souhaiter un code strict, c’est-à-dire respectant rigoureusement les spécifications du langage, ou un code plus permissif autorisant quelques fonctions exotiques. Enfin, pour le multimédia, GoLive 6 est plus que jamais allié à QuickTime 5 qu’il supporte totalement.

Comme d’habitude, cette nouvelle version de GoLive apporte son lot de nouveautés. On regrette tout de même l’absence de navigateurs alternatifs. Malgré tout, ce produit ne devrait pas décevoir les développeurs Web habitués aux produits Adobe. L’adaptation à Mac OS X est plutôt une réussite.