Google App Engine devient payant

Cloud

Google, en allouant des ressources supplémentaires à sa plate-forme App Engine, fait évoluer ses offres en les rendant payantes.

Google a annoncé l’introduction de ressources de calcul supplémentaires dans son App Engine, sa plate-forme de développement et d’hébergement d’applications, afin de donner aux développeurs la possibilité de faire évoluer leurs applications au-delà des paramètres actuellement disponibles.

L’utilisation de l’App Engine était jusqu’à présent entièrement gratuite, mais certains développeurs ont exigé davantage de fonctionnalités que celles initialement proposées par Google, à en croire la firme de Mountain View. En échange, des quotas gratuits seront toujours alloués, mais les développeurs pourront aussi utiliser plus de ressources, en échange d’une rémunération, à partir du 25 mai prochain.

« Vous répartissez ce budget comme bon vous semble entre le processeur, la bande passante, le stockage et la messagerie électronique et ne payez que ce que votre application consomme au-delà des quotas gratuits », explique Brett Slatkin, membre de l’équipe App Engine

Les utilisateurs qui dépassent le quota gratuit devront payer 0,10 dollar par heure de calcul d’un coeur de processeur et par gigaoctet de bande passante entrante, 0,12 dollar par gigaoctet de bande passante sortante et 0,15 dollar par gigaoctet de données stockées dans l’application par mois. Les e-mails envoyés par l’application coûteront 0,0001 dollar par destinataire.

En revanche, si Google a augmenté la quantité de ressources disponibles payantes, il a également abaissé ses quotas gratuits, ce qui signifie que les utilisateurs entreront plus vite dans la tranche payante.

« Nous avons constaté que nous avions surestimé les volumes de ressources proposées gratuitement. C’est pourquoi nous allons les réduire d’ici 90 jours. Nous pensons que ces nouveaux volumes permettront à une application raisonnablement efficace de servir environ 5 millions de pages vues par mois, entièrement gratuitement », estime Brett Slatkin.